Mais qu'entendre par division du travail et à quels niveaux intervient-elle ? Diviser le travail c'est se répartir des fonctions ou des tâches. Au niveau de la société globale doivent être exercées de grandes fonctions sociales, celles de production et de commercialisation de biens et services, des fonctions politiques, judiciaires, militaires, voire religieuses (...)
[...] L'État était le garant de l'intérêt général assimilé à la croissance économique. Il imposait à tous les acteurs des compromis dans ce sens ) De la remise en cause de l'OST . aux NFOT A ) La crise du modèle taylorien - fordien La crise du modèle taylorien-fordien concerne la production et la consommation de masse. ( Les limites de la production de masse : Les ouvriers supportent très mal ce type de travail qu'ils qualifient de rébarbatif, déprimant et qui génère usure nerveuse, sentiment de solitude et perte de dignité. [...]
[...] Elle demande mobilisation et motivation, l'obligation de s'investir personnellement dans le travail et d'intérioriser la culture d'entreprise. Derrière ces décalages ressurgit l'exclusion, car il y a obligatoirement déqualification des moins aptes, plus grande difficulté d'intégration pour ceux qui ne disposent pas de ces compétences sociales, sélection permanente et lutte de classement entre les individus. De nouvelles modalités de gestion de la main-d'oeuvre Les entreprises développent de nouveaux principes de gestion de la main- d'oeuvre dans les modalités de rémunération des travailleurs, les pratiques d'embauche et le déroulement des carrières. [...]
[...] II s'agit alors d'un terme utilisé principalement dans le champ de l'organisation de la production, au même titre que le taylorisme. Aujourd'hui cependant, quand on parle de fordisme, on fait surtout référence au sens donné à ce terme par les économistes de l'école dite de la régulation, à la fin des années 70, suite en particulier aux travaux de Michel Aglietta sur l'économie des États-Unis. Pour les économistes de la régulation, le fordisme désigne le régime d'accumulation qui, dans le monde occidental, a permis la période de forte croissance qu'on a appelée les Trente Glorieuses (de 1945 à 1975 environ). [...]
[...] Le savoir des ouvriers, maîtres de leur métier et de leur rythme de travail est source de pouvoir. Pour éviter le chômage, ils peuvent freiner le rythme de production - ce que Taylor appelle fallacy ou flânerie - sans que les patrons puissent s'y opposer. ( Entre 1880 et 1915, les Etats-Unis voient affluer plus de 15 millions de travailleurs immigrés faiblement qualifiés et syndicalisés, bon marché, mais qu'il faut incorporer dans une organisation de travail faisant appel à une main-d'oeuvre moins qualifiée. [...]
[...] Mais elle s'accompagne inévitablement d'une division sociale du travail, puisque certains commandent tandis que d'autres obéissent, que certains disposent d'une large autonomie tandis que d'autres doivent exécuter des tâches prescrites dans le détail, etc. En d'autres termes, alors que la division technique du travail renvoie à des fonctions différentes, la division sociale renvoie à des niveaux de responsabilité, d'autonomie . et de rémunération différents. I ) L'organisation du travail : un facteur de la croissance A ) A. SMITH : les effets de la division technique du travail La division technique du travail correspond à la décomposition du processus de production en tâches élémentaires. [...]
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