Le secteur gazier est un secteur en pleine mutation, et ce phénomène commence avec l'impulsion de l'Union européenne. L'Europe souhaite créer un marché de l'énergétique efficient et qui permet au consommateur d'avoir le choix, et notamment le choix en terme de prix. Ainsi, une fois la directive sur la libéralisation énergétique passée, l'ouverture totale et équitable du marché se met en place. L'ouverture sera nettement plus tardive en France puisque c'est seulement à partir de novembre 2004 que GDF ouvre son capital et s'installe pleinement dans une vision concurrentielle de la commercialisation du gaz. Ainsi, l'entreprise a ouvert son capital et dépend à présent en partie de la volonté de ses actionnaires. Cela fait basculer l'entreprise dans une nouvelle catégorie d'entreprise qui est celle des entreprises cotées en bourse et à dimension commerciale importante.
Dans un premier temps nous étudierons la question de la fixation des prix qui met en lumière les relations qui existent entre l'État, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et les acteurs privés du secteur gazier. Puis nous montrerons que la question du prix du gaz est fortement liée au phénomène de mise en concurrence. Enfin nous verrons que les enjeux gaziers s'internationalisent et que certaines conséquences se feront en terme de tarification.
[...] À présent nous allons voir que le secteur du gaz est un secteur qui s'internationalise et on peut envisager une mise en concurrence internationale, qui ferait baisser les prix de façon durable et importante et qui serait une bonne réponse à la volonté qu'a le consommateur de faire baisser le prix de sa facture de gaz. Prix du gaz en France et Concurrence énergétique internationale Alors que la mise en concurrence au sein de L'Europe ne semble pas s'implanter, il y a un phénomène qui n'attend pas, c'est le phénomène de la mondialisation économique qui vient à son tour toucher le secteur gazier. En effet, les enjeux du secteur s'internationalisent. GDF est devenu une réelle firme multinationale avec un changement majeur dans la structure de l'entreprise et un changement dans la répartition de son capital. [...]
[...] Et un terme reflétant les dépenses de GDF pour les opérations de sécurisation des installations intérieures. L'entreprise GDF ne peut pas fixer les prix comme elle le veut, L'État a son mot à dire et on parle ainsi de prix administrés par l'État dans le secteur gazier. Une libéralisation totale du marché marquerait la fin de ce principe de fixation des prix encadrée. En plus de L'État la CRE (Commission de régulation de L'énergie) a aussi son mot a dire dans l'augmentation du prix du gaz, puisque cette autorité administrative indépendante qui régule le marché énergétique afin d'éviter les dérives possède un pouvoir politique qui lui confère le droit de confirmer ou d'infirmer les arguments avancés par Gaz de France en vue d'une augmentation tarifaire du gaz en France. [...]
[...] Ainsi, l'entreprise se créerait un avantage important en réduisant ses entreprises concurrentes à néant par un jeu de prix de vente et de revente du gaz. L'internationalisation de la distribution du gaz semble être le facteur le plus important dans l'évolution structurelle, et notamment dans la baisse des prix du gaz en Europe et en France. Une forme de mondialisation de la distribution du gaz aurait des réels effets sur le prix de celui-ci. Pour autant des enjeux géopolitiques viendraient ternir cette baisse des prix positive pour les consommateurs. [...]
[...] Intéressons-nous à présent à l'ouverture à la concurrence et au poids des nouveaux opérateurs indépendants dans l'évolution du prix du gaz. 2/Les conséquences de l'apparition de nouveaux opérateurs sur le prix du gaz L'ouverture à la concurrence du marché de l'énergie, qui s'est faite il y a un an et demi n'a que peu séduit les ménages français, puisque seulement ménages ont fait le choix de la concurrence (en septembre 2008), et ont adopté un opérateur indépendant de gaz (Direct énergie et Poweo à plus de 80 Aujourd'hui la part des fournisseurs alternatifs représente seulement du marché de la consommation gazière des particuliers, selon la CRE. [...]
[...] Le dernier en date est une implantation en Amérique du Nord, et notamment au Canada. GDF souhaite racheter des compagnies gazières et également développer son réseau de gazoduc un peu partout dans le monde pour dénationaliser en quelque sort ton activité. Ces projets sont dans un premier temps couteux, et ils pourraient faire augmenter le prix du gaz pour le consommateur français, de façon mesurée cependant puisque les projets de développement de GDF ne rentrent qu'en partie dans le calcul des prix du gaz de l'entreprise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture