Dans le paysage entrepreneurial français de nombreux statuts juridiques s'offrent aux entrepreneurs. La majorité des sociétés créées sont des SARL ou SA, qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Mais il existe aussi une forme particulière que sont les SCOP ; c'est-à-dire des Sociétés Coopératives Ouvrières de Production. Mais quelles sont les particularités de ces dernières ? Tout d'abord, l'originalité des SCOP, réside dans le fait que les salariés peuvent être les actionnaires majoritaires de l'entreprise. De plus, l'élément essentiel est la prise en compte des salariés dans le capital, et dans la prise décision : 1 homme = 1 voix. Cela démontre l'égalité au sein de cette organisation particulière.
Par ailleurs, un des buts fondateurs des SCOP, est de privilégier un fonctionnement participatif mais aussi de développer un réseau solidaire entre les différentes SCOP. En effet, grâce à ce type de réseau, les SCOP mutualisent les risques, les coûts mais aussi les moyens, ce qui limite les pertes individuelles et renforce la viabilité de l'ensemble du réseau.
On peut ainsi dire que l'objectif premier des SCOP est de mettre les Hommes au centre de l'entreprise. L'homme devient acteur, il n'est plus seulement un « capital humain » dont dispose l'entreprise. Il fait l'entreprise et non pas l'inverse. Les entreprises sous forme de SCOP privilégient l'indépendance et la pérennité plutôt que la rémunération du capital. L'initiative, la responsabilité et la valorisation du travail font partie des valeurs principales et essentielles des SCOP.
Afin de mieux comprendre comment fonctionnent les SCOP nous allons développer les différentes particularités de celles-ci. En effet, il faut bien comprendre qu'une SCOP est une société commerciale de type SA ou SARL, dont les salariés peuvent être les actionnaires. Mais que l'entreprise soit en SCOP SA ou en SCOP SARL, chaque associé-salarié dispose du même poids que les autres et nous verrons par la suite les différentes possibilités qui s'offrent à ces derniers dans leur carrière professionnelle. Il faut préciser les différentes possibilités que permet un mode de gestion de type SCOP (...)
[...] Par conséquent on démotive une partie des employés ce qui est néfaste pour l'entreprise. De plus, les salariés associés n'ont finalement, contre toute attente, pas beaucoup plus d'autonomie ou de pouvoir de décision dans les SCOP que dans les autres entreprises (l'incitation se fait encore à 61% par des récompenses financières et non par une responsabilisation). C'est donc en contradiction totale avec l'idée de co-entrepreneuriat qui est sensé être véhiculé dans les SCOP. On constate aussi des problèmes de relations humaines à l'intérieur des SCOP : 35% de ces problèmes sont issus de la culture SCOP, c'est donc fondamentalement l'organisation qui créé ces problèmes ce qui représente une limite à ce système. [...]
[...] Pendant l'entretien, nous n'avons pas suivie à la lettre le guide car parfois nos interviewers répondaient à nos questions avant que nous les posions. Il est arrivé aussi que nous posions des questions qui n'étaient pas à l'intérieur du guide pour pouvoir approfondir ce que l'on nous disait. Les entretiens ont duré 45 minutes pour Argos et 75 minutes pour Alma. Ils sont retranscrits de manière synthétique dans les annexes p25 à 31. De plus les entretiens ont été enregistré sur un dictaphone ce qui a permis de mieux les retranscrire. B. [...]
[...] Si tel était le cas, nous prenions les coordonnées de celle-ci pour pouvoir les contacter. Cette étape de sélection fût relativement rapide puisque nous avions à disposition toutes les informations sur un site internet. Le démarchage Après présélection, nous sommes entrés en contact avec les entreprises par téléphone ou par mails lorsque nous les avions. Il a donc fallut appeler toutes les entreprise une à une en se présentant, en expliquant la raison de notre appel et ensuite refaire la même chose lorsque les secrétaires nous dirigeaient vers les personnes adéquates. [...]
[...] Questions/relances éventuelles Nous avons remarqué dans la presse, que la reprise sous forme de SCOP est plus viable, comment expliquez cela ? Dans quels cas pensez vous que le modèle SCOP n'est pas viable ? Quel est l'impact de ce type d'organisation sur la croissance de l'entreprise ? Votre entreprise redistribue-t-elle les bénéfices de façon différente d'une entreprise classique ? Quel est la place du salarié dans une SCOP ? Les SCOP impliquent-elles un modèle de gestion managérial différent ? [...]
[...] Les SCOP sont un facteur de motivation pour les collaborateurs. B. Quelles sont les limites de ce modèle? Après avoir vu les divers avantages qu'apporte ce modèle, nous allons maintenant nous interroger sur les limites à l'efficacité d'une structure en SCOP. a)Les résultats de nos recherches documentaires Dans un premier temps nous allons identifier les différentes limites que les chercheurs en science de gestion mettent en avant. Tout d'abord c'est une forme d'organisation atypique et peu à la mode : En effet la théorie des organisations proclame l'inefficience des SCOP mais ce n'est pas prouvé concrètement par une étude : Dans la première partie nous avons vu que la théorie des droits de propriétés accordaient un certain avantage aux SCOP, mais cette théorie soulève aussi une limite au développement des SCOP. [...]
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