Cours d'économie sur la monnaie - publié le 16/09/2009

Résumé du document

Monnaie : ensemble des moyens de paiements utilisables par les agents économiques pour payer leur transaction. On distingue monnaie fiduciaire (billets), métallique ou divisionnaire et scripturale (dépôts bancaires). La dimension nationale est centrale.
Équilibre économique : sens différents selon les approches (...)

Extraits

[...] Cette part de la masse monétaire ne cesse d'augmenter. La limite est déjà devenue complexe entre monnaie et finance, pour les ménages les titres de placement peuvent disposer d'une fonction de réserve proche de celle qu'on attribuait historiquement à la thésaurisation. De nouvelles approches ont eu tendance à s'établir, tendant d'appréhender le Système Monétaire Financier International (SMFI). La notion de marché monétaire reste flou incorporant plus que jamais la notion d'offre et de demande spécifique de monnaie, la confrontation entre l'emprunt et l'épargne, et ne peut être analysé de manière trop indépendante par rapport au marché financier et au marché des changes. [...]

[...] Équilibre économique : sens différents selon les approches Approches théoriques : Classiques : neutralité de la monnaie, approche dichotomique, opposition entre Banking et Currency Principle NC : théorie quantitative de la monnaie : équation de Cambridge puis de Fisher, effet d'encaisse réelle de Pigou, Wicksell taux d'intérêt naturel Keynésianisme : préférence pour la liquidité, motif de précaution, transaction, spéculation, politique monétaire active, modèle ISLM Monétarisme : neutraliser la monnaie, revenu permanent, priorité à la maîtrise de l'inflation, illusion monétaire, anticipation adaptive La monnaie est un voile pour Say. L'approche dichotomique des classiques et NC a longtemps prévalu pour se voir délaisser par une approche keynésienne autour de la 2nd GM, considérant qu'une politique monétaire active était une condition nécessaire des conditions de l'obtention des grands équilibres. Depuis les années 80 le monétarisme prévaut, une telle évolution historique amènerait-t-elle à penser que le rôle de la monnaie dans l'équilibre économique a pu lui-même évolué ? On est-t-on aujourd'hui amené à chercher la neutralité de la monnaie ? [...]

[...] une liquidité disponible. Face à une hausse des prix, il serait nécessaire d'augmenter le montant des encaisses nominales pour conserver la même encaisse réelle. En conséquence, l'épargne par rapport à la consommation augmente et freine la demande contribuant à terme à mettre fin au mouvement de hausse des prix. L'analyse de Wicksell semble esquisser un rôle actif pour la monnaie : Wicksell : le taux d'intérêt s'établit a priori à partir d'un taux d'intérêt naturel, déterminé par la profitabilité moyenne des investissements des entreprises. [...]

[...] La première formulation de la théorie quantitative : l'équation de Fischer : Controverse Bodin –Malestroit au XIXème ; en 1911 Kervin Fischer dans le pouvoir d'achat de la monnaie énonce la théorie quantitative : Cette équation peut se scinder selon les différents types de monnaie : un des fondements de l'analyse NC et grande postérité avec reprise par le monétarisme. Analyse de Cassel et tentative d'interprétation par les théoriciens des cycles. Pigou a également tenté de montrer l'existence de mécanismes stabilisateurs : théorie des enciasses réelles pour tenter de montrer comment les mouvements de prix pouvaient se réguler d'eux-mêmes. [...]

[...] Théorie de la monnaie en 1930 avant la Théorie générale : dans la vision keynésienne la monnaie dispose d'un rôle essentiel de réserve : précaution auquel s'ajoute le motif de transaction, spéculation. Principe de préférence de la liquidité, le taux d'intérêt est la renonciation pour la liquidité. Théorie assez complète incorporant la subjectivité, climat des affaires, optimisme, pessimisme. Une mise en œuvre progressive de politiques monétaires actives : La monnaie ne peut être simplement considérée neutre : crise de 29 déflationniste, collapse monétaire allemand, forte inflation française. Acheminement vers des politiques monétaires d'obédience keynésienne : ambition des objectifs final (croissance, emplois, investissement). [...]