Le risque et l'incertitude en économie

Thèmes abordés

théorie keynésienne, Keynes, analyse du risque, rationalité, économie comportementale, probabilités, paradoxe de Bernoulli, biais cognitifs, paradoxe d'Allais, Chômage, Assurance, État providence, principe de précaution, société du risque, rapport Beveridge, marché du travail, crise des subprimes, Franck Knight, théorie néoclassique, Bourdieu, conformisme, Stendhal, courbe d'utilité, coûts de transaction

Résumé du document

Keynes : « ce qui arrive en fin de compte ce n'est pas l'inévitable, mais l'imprévisible ».
L'incertitude nécessite la dimension temporelle et la méconnaissance de l'avenir.
Dans quelles mesures la prise de conscience et l'incertitude modifient-elles les conclusions de l'année dernière ?
Il faut faire une distinction entre risque et incertitude :
- Risque : événement probabilisable
- Incertitude : événement non probabilisable
Cette distinction est très célèbre en économie, notamment chez Keynes et Knight.
Keynes, la théorie générale : exemple de la date de sa mort, elle n'est pas incertaine, mais risquée. Le temps qu'il fera demain est risqué, mais pas incertain, car on peut y associer des probabilités. Par contre, les valeurs qu'auront les taux d'intérêt ou le prix du pétrole dans 10 ans relèvent de l'incertitude.

Extraits

[...] Du coup il y avait une multiplication des étapes qui opacifiait les titres : celui en bout de chaine ne savait absolument rien du titre qu'il achetait Normalement quand il y a un problème d'information sur les marchés financiers, on engage des agences de notation, qui sont payées pour rentre transparente l'information. En 2008, les agences de notation n'ont pas noté correctement les titres (par incompétence ou par complaisance Parfois même, les banques et les SPV créaient elles-mêmes les agences de notation. Les risques ont été mal estimés. Le risque premier c.-à-d. [...]

[...] La famille présente un certain nombre d'avantages : Durée des liens familiaux garantie une durée de la protection Dans la famille des comportements altruistes sont plus fréquents et améliorent la qualité des réponses face au chômage ou à la maladie Au sein de la famille, il y a un contrôle des membres qui peut s'exercer assez facilement, car les individus se connaissent bien ; donc ils peuvent se prémunir contre les comportements d'aléa moral La famille a aussi des inconvénients : À la différence d'une compagnie d'assurance, la famille aura plus de mal à mettre en place des sanctions quand on ne fait pas ce qu'on devait faire Fragilité de la famille (plus ou moins) La famille comme moyen de gérer les risques est très inégalitaire : dépend des moyens familiaux ; c'est inégalitaire au sein même de la famille, car tous les membres de la famille ne supportent pas à parts égales la charge du risque Assurance et transfert à l'échelle collective L'assurance : assurance privée . L'assurance privée apparait en Occident assez tardivement. [...]

[...] + ( .2[n] Mais l'individu choisit de ne pas jouer. Les individus choisissent selon l'espérance morale Von Neumar et Murgenstern = utilité espérée. L'utilité espérée : on prend les gains et on regarde l'utilité qu'ils procurent = utilité des gains pondérée par les probabilités. On a donc : U + . + ( .]U Si on ajoute à cette hypothèse l'hypothèse de la décroissance de l'utilité marginale (de la richesse), on constate l'aversion des individus pour le risque. Les individus choisissent toujours la loterie où l'utilité espérée est la plus élevée / certain. [...]

[...] le risque de défaut de paiement des créances a été mal estimé. De plus, les risques ont été à tort considérés comme indépendants, car dans les 10 années qui ont précédé la crise on a mobilisé une représentation erronée pour analyser le marché immobilier c.-à-d. on a surestimé les causes locales en dépit des causes nationales + on a regardé l'évolution sur simplement 10-15 ans or ça s'était bien passé donc on s'est dit que ça allait bien se passer (abusé man ) Ces créances immobilières qui ont constitué le secteur le plus dynamique de la titrisation (crédits subprimes) étaient des crédits à taux variables indexés sur les taux directeurs de la FED. [...]

[...] Organisation : unité de coordination qui présente des frontières et au sein de cette unité, les individus travaillent à la réalisation d'un ou plusieurs objectifs. Les institutions Douglas North, Processus du développement économique (2005) Il analyse le cadre institutionnel comme le produit de la réponse des individus à l'incertitude introduire de la prévisibilité là où il n'y en avait pas droit de propriété, code pénal . Il existe des coûts de transaction notamment liée à l'incertitude. Rationnellement, les individus cherchent à réduire les coûts de transactions. Les organisations Coase, La nature des firmes Une organisation a des coûts. [...]