Outils et méthode de la macroéconomie, cours d'économie de 8 pages
Dans la partie précédente, nous avons traité de la perspective microéconomique. Dans cette partie, nous nous intéressons à la perspective macroéconomique à savoir la mise ne évidence et l'explication des rapports existants entre des variables agrégée comme le chômage, la croissance ou encore l'inflation. Ce n'est que relativement récemment que la macroéconomie est apparue dans le champ académiques des économistes. On peut très simplement considérer que la macroéconomie est née avec la révolution keynésienne dans les années 1930. En effet, avant les années 1930 ? chez les classiques anglais ou chez les marginalistes ?, on ne fait pas réellement de différence entre microéconomie et macroéconomie.
Section 1. La « pauvreté dans l'abondance » : la révolution keynésienne
Section 2. Mesurer et décrire : les principaux agrégats de la comptabilité nationale
[...] Ainsi, l'entreprise V a ajouté une valeur de 100 euros puisqu'elle vend 200 euros sa production alors qu'elle ne supporte qu'un coût de 100 de biens intermédiaires (ici l'acier). De la même manière, l'entreprise A a ajouté une valeur de 100 puisqu'elle a produit une marchandise au prix de 100 et qu'elle n'a pas utilisé de biens intermédiaires. On retrouve bien le PIB calculé avec la première méthode : à savoir 100 + 100 = Le PIB comme somme des revenus. Enfin, le PIB représente aussi l'ensemble des revenus distribués dans une économie. [...]
[...] On retrouve bien notre PIB. Les trois manières d'envisager le PIB sont donc absolument équivalentes. Application. En France, actuellement, le PIB est ainsi d'environ 1500 milliards d'euros et est distribué de la manière suivante : 58% revenus du travail revenu du capital et 12% impôt indirects (dans le cas des impôts directs, on comprend le problème dès lors par exemple que la voiture est taxée sous forme de TVA à hauteur de son prix de vente ne sera pas 200 mais 220 euros. [...]
[...] Ce n'est que relativement récemment que la macroéconomie est apparue dans le champ académiques des économistes. On peut très simplement considérer que la macroéconomie est née avec la révolution keynésienne dans les années 1930. En effet, avant les années 1930 chez les classiques anglais ou chez les marginalistes on ne fait pas réellement de différence entre microéconomie et macroéconomie. Section 1. La pauvreté dans l'abondance : la révolution keynésienne La naissance de macroéconomie date de l'entre-deux guerre et notamment des travaux de Keynes (1883-1946). [...]
[...] Cependant, calculer un tel taux de croissance pose également des difficultés considérables. La plus commune concerne le biais introduit par la variation des prix. Imaginez le cas suivant dans une économie qui ne produit que des voitures (en supposant que leur qualité ne varient pas d'une année à l'autre) : Dans cet exemple, vous voyez que le PIB a doublé, mais que la production réelle est restée constante. Cette augmentation du PIB n'a pas pour contrepartie une augmentation de la richesse produite. [...]
[...] Ce taux de chômage est un des indicateurs les plus délicats à manier lorsque l'on étudie les phénomènes macroéconomiques. On lit à peu près tout et n'importe quoi sur ce taux de chômage, nous aurons l'occasion d'y revenir dans la suite du cours. Ce taux est défini comme le ratio entre le nombre de chômeurs et la population active. Calculer ce taux nécessite donc de connaître la population active d'un pays et le nombre de chômeurs. L'utilisation de ce taux est très délicate lorsqu'on s'intéresse notamment à des comparaisons internationales. [...]
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