La répartition : revenus primaires et redistribution

Résumé du document

Le partage de la valeur ajoutée souvent conflictuel

Rapport de force entre employeur et salarié. Les employeurs et les apporteurs de capitaux s'inquiètent lorsque les salaires augmentent et que les profits diminuent. Les salariés veulent bénéficier des bons résultats de leur entreprise. Ces rapports de force peuvent aboutir à des conflits sous forme de grève par exemple. Ces rapports de force sont accentués par le climat social économique général. Il peut également avoir conflit entre actionnaires et dirigeants (...)

Extraits

[...] Les cotisations chômage sont versées à l'UNEDIC. Les prélèvements sociaux couvrent 2/3 des dépenses de protection sociales. L'État complète par des contributions publiques et des impôts et taxes affectées tels que les taxes sur les tabacs, alcool et CSG/CRDS Les prestations Le système Français de protection social rempli ses fonctions selon deux logiques principales : Logique de l'assurance qui consiste à lier l'ouverture de droits sociaux aux versements de cotisations. Chaque travailleur est assuré contre la perte éventuelle de son revenu professionnel ; La logique d'assistance qui consiste à lier l'ouverture de droits sociaux à une certaine situation définie par l'administration. [...]

[...] La redistribution A. Ses fondements Le revenus disponible se compose des revenus primaires diminué des cotisations sociales et des impôts et rajouter les revenus de transferts. B. Ses objectifs 1. Les objectifs économiques Il s'agit : Produire des biens collectifs (routes, hôpitaux ) ; Agir sur la demande (politique keynésienne = État providence). Les revenus de transfert stabilisent le revenus disponible des ménages, leur permet de consommer plus ce qui doit permettre la croissance du PIB Les objectifs sociaux Il s'agit notamment : De diminuer les inégalités : redistribution verticale ; Garantir un niveau équivalent de prestations sociales. [...]

[...] Il peut également avoir conflit entre actionnaires et dirigeants. Les associés veulent qu'on récompense le mieux possible le risque et les apports de capitaux tandis que les dirigeants souhaiteraient conserver une part suffisante du profit pour les investissements futurs de la firme. Le législateur et les entreprises elles mêmes encouragent toutefois de nouveaux comportements : Possibilité de participer au résultat de l'entreprise qui est offert au salarié par le biais de la participation et de l'intéressement et PEE (Plan Épargne Entreprise) ; Option d'achat d'actions réservées à certains salariés (stock option) Les enjeux macro économiques du partage salaire profit Les libéraux et keynésiens s'affrontent sur la manière dont la valeur ajouté doit être partagé entre salaire et profit. [...]

[...] Le système redistributif est il efficace ? 1. Les difficultés de financement Des recettes qui diminuent : la masse salariale est en baisse pour plusieurs raisons : Baisse démographique ; Arrivée plus tardive des jeunes dans la vie active ; Augmentation du chômage ; Ralentissement des hausses de salaires. Des dépenses qui augmentent : Augmentation des indemnités de chômage ; Espérance de vie en augmentation, ; Augmentation de la pauvreté, de l'exclusion ; Santé (bien supérieure) Les actions menées pour pallier ces difficultés Augmenter les recettes : Relèvement des cotisations : ce qui est limité ; Fiscalisation du financement : CRDS et CSG ; Pour limiter les comportements dangereux : taxation des tabacs et alcools. [...]

[...] Le salaire moyen se calcule ainsi : ensemble des salaires versés / nombre de salariés à temps plein. Le salaire médian est le salaire tel que des rémunérations se situent au dessus et au dessus. Ces inégalités ont plusieurs origines et plusieurs causes. Les inégalités à l'augmentation du patrimoine des ménages : apport de garantie, loyers chers. Les jeunes ont du mal à entrer dans la vie active. L'État ne consacre pas assez d'argent au études supérieures ce qui entraîne moins de qualification et donc moins de revenus. [...]