Joseph Alois Schumpeter (1883 – 1950) est Autrichien hétérodoxe. Ministre des Finances en 1919 à la demande d'Otto Bauer, il est très marqué par la lecture de Marx même s'il ne partage pas ses idées. Schumpeter apporte la théorie des cycles, l'analyse du rôle de l'innovation et du rôle de l'entrepreneur dans la croissance économique et de l'évolution du capitalisme.
Selon lui, la croissance s'explique par l'innovation qui est mise en œuvre par les entrepreneurs. Ces derniers cherchent à maximiser leurs profits en se retrouvant en position de monopole qui, d'après Schumpeter, ne sera que temporaire, car l'innovation sera copiée. C'est ici la notion de destruction créatrice qui est abordée et qui sera au centre de la pensée de Schumpeter. Il pense que le capitalisme disparaitra pour être remplacé par le socialisme.
[...] n'est pas optimale. La dynamique du capitalisme suit une évolution cyclique : une phase d'expansion alterne avec une phase de récession, les crises ne sont donc pas anormales dans l'économie. Le capitalisme est un système économique caractérisé par la propriété des moyens de production, par le rôle du marché où s'exerce une concurrence entre les agents économiques, et par la recherche et le réinvestissement systématique du profit. Un cycle démarre lorsque les entrepreneurs veulent innover, car ils vont faire des crédits pour investir, ce qui permettra d'innover et de réaliser des profits : c'est la phase d'expansion de l'économie. [...]
[...] Une croissance irrégulière 3 B. L'entrepreneur Schumpeterien : le crédit et le profit 4 Chapitre 2 : L'avenir du capitalisme 5 A. Fin du capitalisme ? 5 B. Début du socialisme ? 5 Chapitre 3 : L'actualité de la pensée de Schumpeter 5 A. Le progrès technique comme explication des cycles 5 B. L'innovation : une décision des agents économiques 6 C. Les théories de la croissance endogène 6 Lexique 7 Introduction Joseph Alois Schumpeter (1883 1950) né en Moravie la même année que Keynes, il est Autrichien hétérodoxe. [...]
[...] Modèle de Lucas (1988) : Lucas, prix Nobel d'économie en 1995, considère un modèle fermé dans lequel, aux côtés du facteur travail et du capital physique, il ajoute le facteur de production : le capital humain. Lucas propose ainsi un modèle alternatif de croissance économique. Voir également la théorie des anticipations rationnelles (1960) et la critique de Lucas (1976). Modèle de Romer (1990) : Romer considère que l'ouverture économique agrandit les marchés. Par conséquent, cette ouverture économique permet la mise en commun de plusieurs ressources (capital humain, connaissance, expérience, etc.) permettant d'accroitre la croissance économique par une augmentation de la production. [...]
[...] Il pense que le capitalisme disparaitra pour être remplacé par le socialisme. C'est au sein de son œuvre Théorie de l'évolution économique (1912) qu'il présente sa théorie de l'innovation et des cycles économiques. Puis, dans le cycle des affaires (1939) qu'il termine sa théorie sur les cycles économiques. Enfin, dans son œuvre Capitalisme, socialisme et démocratie (1942) il présente son analyse sur la destruction créatrice. Son dernier ouvrage Histoire de l'analyse économique (1954) sera une œuvre posthume puisqu'il mord en 1950. [...]
[...] Schumpeter montre que l'innovation est responsable du caractère cyclique de l'économie. En période de croissance, les banques sont optimistes, les crédits vont facilement être accordés pour des projets ambitieux et risqués, ce qui va provoquer des faillites d'entreprises, car elles ne pourront pas rembourser. Ces faillites vont provoquer des suppressions d'emplois, une baisse de la consommation des entreprises et des ménages, et une chute des investissements et des crédits autorisés : c'est la phase de récession. B. L'entrepreneur Schumpeterien : le crédit et le profit Dans son œuvre de 1912, Schumpeter distingue les chefs d'entreprises des entrepreneurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture