Progrès technique et croissance économique - publié le 28/03/2015

Thèmes abordés

Sciences politiques, Bernard Rosier, Pierre Dockes, essor des industries de la communication, essor des industries des biotechnologies, innovations radicales, Modèle schumpétérien

Résumé du document

Selon la conscience commune, la première RI serait due à des changements techniques qui :
changements éco et sociaux. Mais cette lecture est contestable : on peut affirmer que ce sont les
changements sociaux qui arrivent en premier (même si changements techn importants). En ce sens, RI
= mise en place d'un « nvel ordre productif » (Bernard Rosier et Pierre Dockes) avec bourgeoisie
industrielle au pouv. Par ex, selon Paul Bairoch, act sidérurgique se développe pour répondre aux besoins
de l'agriculture qui augmentent avec le bouleversement social qu'induisent les enclosures.

Extraits

[...] Typologie des innovations de Schumpeter : invention = d'une connaissance nvelle, et innovation = mise en œuvre d'une connaissance nvelle. Le rôle de l'entrepreneur est fondamental selon il est responsable de l'innovation (mais ne joue pas de rôle dans la genèse de l'invention, diff de la conception de Marx) et l'évolution éco du Kisme résulte des inno des entrepreneurs qui révèlent une disposition à créer, donc à prendre des risques (risques récompensés par profit) cas selon S : - la fabrication d'un nouveau bien destiné à la clientèle à laquelle l'entrepreneur s'adresse traditionnellement; - l'introduction d'une nouvelle méthode de production ou de distribution; - l'ouverture d'un nouveau débouché économique; - la conquête de nouvelles sources de matières premières; - la réalisation d'une nouvelle organisation de la production (évolutions de configurations de marché, notamment l'émergence des grands trusts) Pour que cette dynamique de l'innovation opère, il faut réunir deux types de propensions: - d'une part, une propension à innover liée à des facteurs humains (esprit d'innovation, prise de risque), attributs de l'entrepreneur, et à des facteurs techniques et financiers (inventions susceptibles d'être exploitées, rôles de la recherche et du crédit) - d'autre part, une propension des agents à accepter l'innovation liée au degré de réceptivités économique, sociale et psychologique (goûts, habitudes) qui conditionnent à leur tour la vitesse et l'étendue de diffusion de l'innovation. [...]

[...] Le stock de K est donc formé de générations de K d'autant plus productives qu'elles sont plus récentes. Le rôle de l'éducation Denison a mis l'accent sur le rôle de l'éducation et des progrès des connaissances dans la croiss. Il a voulu expliquer le résidu en listant les facteurs qui ont pu augmenter la pté. [...]

[...] Le progrès technique n'est pas expliqué. La politique économique ne peut affecter le taux de croissance qu'à long terme, à long terme, il est déterminé par le taux du progrès technique. Modèle AK (non AK n'est pas une abréviation c'est vrmt le nom du modèle Arrow (1962) Frankel (1962) Le taux de croissance dépend du taux d'épargne, et des externalités positives qui résultent de l'accumulation du capital. Modèle à variété de biens, Romer (1990) Innovations hausse de la pté avec hausse des variétés de biens (pas nécessairement de meilleure qualité). [...]

[...] Mais différence importante : si le résultat de l'activité de recherche est mis à la disposition de tous, celui qui a financé la recherche n'en tirera aucun avantage, il n'y aurait dans ce cas aucune incitation à se lancer dans la R&D : il y a effet externe. Les avantages privés et sociaux ne coïncident pas et le mécanisme des prix ne fournit pas les incitations adéquates. Pour résoudre cela : accorder des brevets ou subventions de l'État pour de nbreuses recherches. Modèles de croissance et innovations Modèle néo- classique, Solow et Swan (1956) Rendements marginaux décroissants. [...]

[...] Ce résidu a été associé au PgT et il a alors fallu expliquer ce PgT. PgT autonome et facteur résiduel Il a fallu dynamiser la de traditionnelle en ajoutant un 3ème facteur appelé PgT autonome (qui augmente la à qté de L et de K immobile). On a alors Y = f Le PgT est à l'origine d'une partie du taux de croiss qui n'est pas expliquée par la variation des facteurs de Cette hypothèse a été une étape importante mais s'est vite révélée insuffisante pour la prévision et les pol éco. [...]