Production, investissement, entreprises, choix productif, macroéconomie, croissance
La production des entreprises (au sens large d'unités de production) désigne une activité sociale (par opposition à domestique) de création de biens et services. Ces biens et services sont destinés soit à la satisfaction directe de besoins humains, soit à produire d'autres biens. Dans le premier cas, on les qualifie de biens et services de consommation ; dans le second cas, on parle de biens et services de production et on distingue les biens et services de consommation intermédiaire (qui sont détruits dans le processus de production) et biens et services d'investissement (dont la durée d'utilisation s'étend sur plusieurs cycle de production).
[...] Car sur courte période et a fortiori à un instant donné, les inputs sont en général strictement complémentaire : étant donné la technique de production utilisée, il faut q1 unités de bois, q2 unités de visses et q3 unités de travail pour faire une chaise. Les quantités sont proportionnellement fixées. Sur un horizon plus longtemps, on peut en revanche envisager des changements de matière première (le plastic plutôt que le bois) et des mécanisations du processus productif (plus de machines moins de travail). Mais ces changements prennent du temps et une fois qu'ils sont faits, ils ne sont pas facilement révisables. [...]
[...] Ce faisant son évaluation est soumise à des vagues de pessimisme et d'optimisme. C'est le concept d' efficacité marginale du capital (e.m.c.), concept spécifiquement keynésien. L'e.m.c. est un indicateur de rentabilité des projets d'investissement ; il repose sur toute une série de variables qu'aucune entreprise ne peut connaître avec certitude : le montant des recettes futures, l'évolution des coûts de production, le comportement des concurrents, les évolutions techniques, etc. On retrouve ici l'hypothèse d'incertitude radicale de l'environnement économique, chère à Keynes (personne ne sait de quoi demain sera fait) qui suppose que, pour faire leurs prévisions, les agents économiques s'appuient sur des conventions (des jugements conventionnels tels que l'opinion majoritaire) qui sont par nature instables (sujets à des revirements brusques). [...]
[...] q2 CT/P2 Q CT/P1 q1 Si les rendements d'échelle sont constants, alors le sentier d'expansion (qui relie les points verts) est une droite Cas 3 : L'entreprise n'est contrainte ni par ses débouchés ni par son budget. Elle cherche à déterminer la combinaison productive qui lui assure la maximisation de son profit Π = p.q L'entreprise augmente son profit tant que chaque unité produite supplémentaire lui rapporte plus que ce qu'elle lui coûte. Or nous avons supposé que la productivité marginale factorielle était décroissante et que les rendements étaient non croissants. [...]
[...] Ce niveau de production limite est celui qui maximise le profit que peut espérer l'entreprise : tel que C'(q*) = ce qui s'écrit encore p=Cm(q) c'est le niveau de production qui égalise le prix de vente au coût marginal de production. Cm p q Tant que le niveau de production est inférieur à tout accroissement de la production rapporte potentiellement à l'entreprise plus que cela ne lui coûte. Elle est donc incitée à accroître son niveau de production. Cette incitation disparaît une fois le niveau atteint. [...]
[...] Dès lors, de même qu'il y a accumulation du capital, il y a accumulation du savoir grâce au développement de l'économie. Ces connaissances naissent dans certaines unités de production qui développent des savoir-faire ou investissent dans la recherche et le développement, puis se diffusent et irriguent toute l'économie via les effets d'imitation entre concurrents et le turn over des travailleurs. Selon une autre théorie de la croissance endogène (établie par Robert Lucas), c'est l'accumulation du capital humain (ensemble des compétences valorisables du travailleur) qui est mise en avant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture