Principes libéraux, réalité économique, philosophie libérale, doctrine du néo-libéralisme, économie globalisée, libéralisme, Adam Smith
A. Smith, considéré comme le père du libéralisme ; penseur écossais de la fin du XVIIIe siècle ; Dans son premier ouvrage : « La théorie des sentiments moraux », Smith essaie de comprendre quelles sont les motivations des individus, pourquoi ressentent-ils ce qu'ils ressentent, etc.
Smith se distingue par son traitement des passions et des intérêts. Dans la philosophie classique, les deux étaient perçus comme étant des opposés. D'un coté le monde des passions, beau, mais dangereux, et d'un autre le monde de l'intérêt, monde du calcul et de la raison. La notion classique de l'intérêt est donc vue comme étant différente des passions.
Smith, lui, va les concilier. IL estime que les deux sont la même chose. Smith estime que l'on agit par égoïsme, certes, mais par un égoïsme compliqué.
L'égoïsme simple qui sert de base à Smith est exposé dans « La richesse des nations » : « ce n'est pas de la bienveillance du boucher, ou du boulanger que nous attendons notre diner, mais plutôt de leur souci à subvenir à leurs intérêts propres. » Chacun s'occupant de son propre intérêt, le résultat est globalement positif pour tout le monde. Smith constate que l'Angleterre de la fin du XVIII, toujours préindustrielle, commerçante, où il est normal que chacun s'occupe de ses propres intérêts, assure aux plus humbles de ses habitants un niveau de vie incomparable au reste du monde (un paysan qui a un meilleur confort matériel qu'un « roi africain »).
[...] Smith se distingue par son traitement des passions et des intérêts. Dans la philosophie classique, les deux étaient perçus comme étant des opposés. D'un coté le monde des passions, beau, mais dangereux, et d'un autre le monde de l'intérêt, monde du calcul et de la raison. La notion classique de l'intérêt est donc vue comme étant différente des passions. Smith, lui, va les concilier. IL estime que les deux sont la même chose. Smith estime que l'on agit par égoïsme, certes, mais par un égoïsme compliqué. [...]
[...] On retrouve alors dans le discours libertarien des sujets qu'on s'attendrait à voir ailleurs, mais pas ici, notamment concernant une réflexion sur l'environnement. La philosophie libérale ne prend comme sujet moral que l'individu. La société en tant que telle n'existe pas, seul l'individu prévaut. Donc quelqu'un est responsable, et les parts de responsabilité doivent se répartir entre individus. Donc entre ceux qui produisent une nuisance pour l'environnement, sinon ceux qui en profitent. Si l'on suivait la logique exposée ci-dessus, on en arriverait à la conclusion que l'acheteur doit payer le vrai prix. [...]
[...] Une fois face au vrai prix, l'acheteur a le choix. Le vrai prix de l'énergie, de tel comprend une dégradation. Dans une vraie logique libérale, ce vrai prix devrait être calculé. [...]
[...] Le libéralisme économique qui met au centre de sa réflexion la liberté individuelle s'accommode finalement très bien d'un Etat fort, et même d'un Etat autoritaire. Les libéraux anglais, mais surtout français ou allemands, savent bien que les conditions de travail sont difficiles dans l'agriculture et l'industrie, et vont s'accommoder d'un Etat fort, avec qui ils font le marché suivant : l'Etat s'occupe peu du commerce, de la préservation du libre échange, et protège les patrons de leurs ouvriers vivant dans la misère. On est bien loin de Rawls. L'idéologie néolibérale va combiner le libéralisme à la Rawls et le libéralisme de la peur. [...]
[...] Smith soutient que le regard d'autrui pousse à agir, du fait de la vanité de l'Homme. L'intérêt au service des passions, l'industrie au service de la vanité et de l'amour propre. Smith imagine une dynamique personnelle de comportement qui n'a pas de limite. Il y a sans doute une limite matérielle, mais pas à la vanité. La vanité n'a qu'un sens relatif. La motivation pour Smith n'est pas un problème, pas un défaut non plus : la vanité amène l'industrie qui amène la richesse. [...]
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