Principes de la circulation financière, Keynes, administrations publiques, OPCVM organismes de placement collectif de valeur mobilière, autorité des marchés financiers, SICAV sociétés d'investissement à capital variable, FCP fonds communs de placement, investissement
La circulation financière représente la circulation des dettes, des créances et des titres de propriété. Cette circulation se fait sous la forme d'échange de titres.
Deux types de titres existent :
Les obligations quand ces titres représentent une dette. Une obligation peut être créée par une administration ou une entreprise. Le propriétaire est rémunéré par un taux d'intérêt et l'obligation est remboursée à une échéance fixe.
Les obligations de court terme (moins d'un an) sont des obligations monétaires, car leur taux d'intérêt dépend du taux directeur de la Banque Centrale. Elles sont le plus souvent achetées par les banques.
Les obligations de long terme (souvent 5-10 ans parfois 30) sont plus risquées en raison du taux d'inflation.
Les actions sont des titres de propriété : c'est une part du capital d'une société. Elles procurent un droit de vote à l'Assemblée générale des actionnaires de la société et permettent de toucher une part du profit (dividende).
[...] L'investissement peut avoir un sens productif et un sens financier. Ici, on privilégie l'investissement productif c'est-à-dire la formation brute de capital fixe. À l'inverse, l'investissement financier représente l'épargne des ménages. II. L'égalité Investissement = Épargne En macroéconomie, la production et les dépenses doivent être égales : Production (en termes réels) : Y+M = CF+I+X+G Dépense (en monnaie) : Y=CF+S+T T = les taxes L'épargne est composée des placements financiers, de la thésaurisation et de l'investissement immobilier des ménages. On prend l'hypothèse d'une économie fermée où X = 0 et M = 0. [...]
[...] En effet, celle- ci est incertaine. La valeur d'une action dépend de son profit dans 10 ou 20 ans. La rentabilité de l'investissement est d'autant plus difficile à évaluer puisque la propriété et la gestion du capital sont séparées. Le propriétaire peut encore moins évaluer la valeur de ce qu'il possède. Néanmoins, les marchés boursiers parviennent à procéder à des évaluations de la valeur des titres chaque minute. Pour Keynes, cette évaluation des marchés n'est qu'une convention c'est-à-dire une opinion pratique et collective sur laquelle on s'entend. [...]
[...] Ces banques peuvent alors accorder des crédits aux entreprises. Dans ce système, le montant total des crédits peut excéder le montant total des dépôts grâce à la création monétaire. La contrepartie de cette création monétaire est une dette de l'entreprise auprès de sa banque. – Une forme semi-directe par les investisseurs institutionnels (fonds de pension, assurance Les investisseurs institutionnels placent de l'argent après avoir récolté des cotisations de la part des ménages. Les assureurs doivent gérer les rentrées continues d'argent des cotisations des clients puis les sorties d'argent pour payer les réparations aux ménages. [...]
[...] – L'évaluation conventionnelle des marchés et les comportements moutonniers sont la cause de changements brutaux. – Le comportement spéculatif fait que même les investissements les plus rationnels et compétents doivent suivre les conventions du marché et non leur propre jugement. La spéculation est la capacité à gagner de l'argent en jouant sur la quantité du cours. Spéculer implique d'être capable d'anticiper les variations des cours. L'important est d'anticiper les comportements moutonniers, les jugements des autres. Le « concours de beauté » est une métaphore du fonctionnement des marchés boursiers. [...]
[...] Un titre de créance représente donc une obligation qui peut être échangée. Les marchés financiers sont des marchés où l'on peut acheter et vendre des créances. Dans ce marché, chaque personne est à la fois vendeuse et acheteuse. Un titre financier est différent de la monnaie. La monnaie va procurer une richesse monétaire, alors que le titre procure de la richesse différée. Grâce au titre, on va pouvoir gagner des intérêts ou des dividendes. Lors de l'achat d'un titre, on va perd de l'argent immédiatement disponible. [...]
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