La première révolution industrielle - publié le 10/02/2012

Thèmes abordés

Première révolution industrielle, chemins de fer, industrialisation, progrès technique, forces productives

Résumé du document

En 1700 ou 1750-1800, un changement capital se passe dans les économies: il y a mutation des techniques, des organisation du travail, de la démographie, des rapports entre classes…
La vraie révolution est d'avoir mis en marche une croissance continue jusqu'à aujourd'hui.
La 1ère période d'industrialisation s'essouffle dans les années 1870 ou 1880. La Grande-Bretagne et la France sont relayées par les Etats-Unis et l'Allemagne en tant que locomotives.
La « seconde industrialisation » révèle également l'émergence de pays du Sud ainsi que la mise en place de nouveaux secteurs industriels et le développement de grandes usines/entreprises

Extraits

[...] coton à Liverpool). Londres est la première place financière au monde avec la présence au 19e siècle de tous les réseaux bancaires de toutes origines. L'information sur les marchés étrangers est la plus rapide. Tout cela explique qu'au milieu du 19e siècle, la Grande-Bretagne est l'atelier du monde III) Le relais par les facteurs de l'offre La genèse du progrès technique Pourquoi le XVIIIème siècle fut-il si inventif ? Le rapport entre la science et la technique Le 18e siècle est une accélération du progrès technique par rapport aux 16e et 17e siècles. [...]

[...] Mais il fonctionne en groupe fermé. L'apprentissage se pervertit : pour des patrons, leurs apprentis sont une main d'œuvre gratuite. La grande industrie a besoin de travailleurs qualifiés : les machines sont compliquées d'usage. Les patrons se plaignent des investissements dans la formation de la main d'œuvre qu'ils veulent retenir : ils partent souvent une fois formés à cause des autres entreprises ou du service militaire. Les timides débuts de la formation professionnelle Trois écoles (fondées en 1806) seulement (1200 élèves) accueillent sur concours des élèves de 15 à 17 ans pour enseigner la culture générale et une formation de quatre métiers. [...]

[...] Certaines prospèrent jusqu'au milieu du 20e siècle. La complémentarité avec la grande industrie Il n'y a pas de vraie concurrence entre proto-industrie et grande industrie : les entrepreneurs ont recours aux deux, combinant leurs avantages (grandes séries / travail individualisé de qualité L'essentiel de la proto-industrie textile disparaît lors de la Grande Dépression (sur le Continent) avec les crises des agricultures et des industries textiles (concurrence plus forte Certains types de vente, par échantillon notamment, obligent à une totale homogénéité du produit. [...]

[...] Désormais les progrès dans les industries de pointe se font grâce à une recherche systématique. Elle devient en 1880 un investissement et fait partie du coût des entreprises. Le coût très élevé de la R&D est un facteur de concentration des entreprises : elles incitent les principales firmes de la chimie allemande à s'étendre et à se partager les domaines de recherche. Les grandes branches industrielles L'industrie cotonnière Son importance dans la première industrialisation La filature de coton est le 1er secteur industriel mécanisé, créateur de grandes entreprises : En Angleterre : la mécanisation a lieu entre 1770 et 1800. [...]

[...] Plus généralement, les hommes des 18e et 19e siècles pensent que la machine travaille mieux et plus régulièrement car elle rend le produit plus homogène et n'a pas de réactions humaines. La formation des ingénieurs La formation dans l'entreprise Les premiers ingénieurs sont de bons artisans : ils construisent au début les machines simples. C'est avec le développement de l'industrie textile que des mécaniciens (ex. Joseph Bramah, Henry Maudslay ) fondent des entreprises novatrices de construction mécanique. Ces entreprises créent une main d'œuvre où émerge une 2nde génération d'ingénieurs. [...]