Dès le XIXème siècle, John Stuart Mill théorisait la distinction entre le domaine de l'économie qui relèverait de la science et celui de l'homme politique qui relève de la décision collective. Il en concluait que la croissance répondait à la logique de l'économie tandis que le pouvoir d'achat était une question éminemment politique.
"Comment maintenir le pouvoir d'achat" renvoie à l'idée des marges de manoeuvres existantes aux mains des pouvoirs publics afin de soutenir le pouvoir d'achat. Comment les pouvoirs publics peuvent-ils maintenir le pouvoir d'achat, ont-ils des moyens d'action pour agir sur le pouvoir d'achat ?
1er constat : le pouvoir d'achat ne cesse de croitre :
Le pouvoir d'achat des ménages continue d'augmenter. Néanmoins, sa progression n'est plus aussi régulière qu'auparavant et a tendance à ralentir et ce ralentissement a davantage touché les ménages les plus modestes (...)
[...] Pour lutter contre l'inflation, l'État dispose de la politique de la concurrence, qui, selon la théorie classique, permet de rapprocher les prix des coûts marginaux de production et d'augmenter le surplus du consommateur. Pour contrôler l'évolution des revenus, l'État doit assurer un revenu minimum à tous en faisant baisser le chômage par des politiques de l'emploi, et en octroyant des prestations sociales et des minima sociaux. Il s'agit ensuite d'augmenter les revenus, du capital et du patrimoine, mais surtout du travail car en France, plus de 9 actifs sur 10 tirent leur revenu principal du travail salarié. [...]
[...] Cette baisse des cours touche notamment le sucre en raison d'une production meilleure que prévu en Inde, ainsi que les denrées tropicales dont pour le cacao) et les céréales dont - pour le riz). En revanche, les oléagineux se sont appréciés notamment l'huile de palme et l'huile de tournesol Sur le plan national, l'État peut agir mais son action est contrainte L'action de l'État peut buter sur la mesure du pouvoir d'achat qui s'avère problématique. Il est mesuré en comparant l'indice des prix à la consommation publié chaque mois au journal officiel, et le revenu disponible des ménages calculé par l'Insee à partir des déclarations de revenus des ménages. [...]
[...] En dépit de la multiplicité des formules envisageables, les opérations d'actionnariat se font actuellement soit par le biais des privatisations (France Télécom, Air-France, Crédit Lyonnais), soit dans le cadre du PEE (plan d'épargne entreprise). Ce sont les mécanismes les plus incitatifs. (Pour la PPE = exonération d'IR sur la valeur des actions ainsi que sur la plus value réalisée lors de leur cession). Selon une enquête du Ministère de l'emploi et de la solidarité qui remonte déjà à quelques années, en 2002, moins de des entreprises par actions avait un dispositif collectif d'actionnariat salarié. [...]
[...] Actuellement, les marges de manœuvre de l'État français pour améliorer le pouvoir d'achat des ménages sont assez minces. Les causes externes de ralentissement du pouvoir d'achat se sont multipliées : crise financière de 2007 et récession économique, qui vont dans le sens d'une baisse généralisée des prix et d'un ajustement progressif des salaires à la baisse. l'État dispose de plusieurs leviers pour agir sur le pouvoir d'achat Le pouvoir d'achat est la résultante de différentes variables économiques comme le logement, l'emploi, la fiscalité des ménages et des entreprises, les circuits de redistribution. [...]
[...] L'enjeu du partage des richesses est donc au cœur de la problématique du pouvoir d'achat. Or il faut noter que la politique en matière d'intéressement et de participation est quelque peu contradictoire : loi du 3 décembre 2008 en faveur des revenus du travail un crédit de 20% sur les primes d'intéressement est prévu pour les entreprises qui passeront un accord d'intéressement modifiant le calcul de l'intéressement avant le 31 décembre 2014, en outre, la loi prévoit que les sommes issues de la participation ne seront plus bloquées pendant 5 ans. [...]
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