Politiques de l’emploi et du marché du travail - Le progrès technique et la mondialisation

Thèmes abordés

Politique de l'emploi, politique du marché du travail, marché du travail, progrès technique, mondialisation, croissance, théorie, réflexion, taux de variation, économie, productivité, création d'emplois, croissance du PIB, production, années 1970, années 1990, années 1980, gain de productivité, secteur tertiaire, délocalisation, instabilité politique, segmentation, dualisation, main-d'oeuvre industrielle, secteur textile, capital, fonds de pension, activité économique, surcoût du capital, inflation, stock-option, investissement, financement, coût du travail, capitalisme de plateforme, salaire minimum, SMIC Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance, nouvelles technologies, répartition des gains, État-providence, loi 1984, libéralisation des marchés financiers, consommation, politique de relance, dévaluation du franc, parts de marché, désinflation compétitive, lutte sociale, profit, régime néo-libéral, chômage

Résumé du document

Il y a beaucoup d'études pour voir l'impact de la mondialisation sur l'emploi. Il y a des effets directs et indirects plus difficilement mesurables
Effet direct : usines qui ferment, mais nuance, est-ce vraiment dû à un facteur international ou non ? Il est difficile de mesurer l'impact. L'impact est très visible dans certains secteurs. Par exemple, on voit très bien qu'on a de moins en moins de secteurs textiles en France aujourd'hui. Ces effets touchent une main-d'œuvre qui n'est pas ou que peu qualifiée (industrielle), car les industries sont les plus concurrencées. Donc oui, cela a provoqué le chômage, mais pas tout le chômage qu'on a aujourd'hui.
En plus, progrès technique et mondialisation vont dans le même sens, donc il est dur de distinguer ce qui est dû à mondialisation et ce qui est dû au progrès technique.

Extraits

[...] Le problème est donc la hauteur de la rémunération attendue. Si on a une rémunération énorme comparée au risque, cela veut dire qu'une grande partie des richesses produites par l'entreprise est captée par les dividendes donc pose 2 problèmes : on limite les décisions d'investissement et au lieu d'auto-financer, on redistribue les sommes aux actionnaires. Cette question est reprise de KEYNES qui disait que c'était les rentiers qui freinaient l'activité économique veut que l'investissement soit moins coûteux pour stimuler l'activité économique Étude de 2011 dit que le surcoût du capital est de du coût total du capital en France du coût du capital est excédentaire par rapport à ce qui se fait normalement. [...]

[...] Qualifications moyennes tendent à disparaître, car on peut les externaliser notamment en Inde, depuis longtemps des services informatiques captent une partie du travail bancaire donc possibilité de voir des pans d'activités qui sont des qualifications intermédiaires échapper au territoire national pour être externalisés grâce au développement d'internet C'est un enjeu politique comme par exemple aux US où la classe moyenne a été très présente classe moyenne part vers le bas ou vers le haut, et il y a plus de centres de gravitation. Explique l'instabilité politique selon certains politistes américains. On peut comparer les situations de la France et de l'Allemagne. L'Allemagne a un commerce extérieur excédentaire, alors que la France a un déficit extérieur, donc on s'en sort moins dans le commerce international pourquoi ? Industrie allemande est très syndiquée, le coût du travail est plus élevé qu'en France. [...]

[...] Il y a donc une inflation, mais n'a pas de légitimité il y a une rareté qui est organisée par le marché et pas par la prime. Quand les fonds de pension demandent comme condition de participation au capital de l'entreprise, un rendement de implique un surcoût de pour les entreprises qui ont recours à ce financement. Un nouveau mode de rémunération arrive les stock-options : rémunération qui dépend de la valeur des actions de l'entreprise sur les marchés financiers. [...]

[...] Donc en France, on souffre d'un mauvais positionnement on devrait être plus haut en gamme pour pas être concurrencé par pays à bas salaires et investir dans formation et technologies pour assurer une dynamique d'innovation. [...]

[...] Ce déversement des gains de productivité d'un secteur à l'autre est possible, car les gains de productivité vont permettre une hausse des trois postes qui retentit sur tous les autres secteurs, car il y a plus de pouvoir d'achat et on peut consommer de nouveaux types de services Dans les années 1970, il y a une rupture de ce processus à cause de ralentissement des gains de productivité. Plusieurs explications de la baisse des gains de productivité et donc ralentissement de croissance et montée du chômage : Ralentissement progrès technique, car essoufflement processus de rattrapage des US donc dynamique de l'innovation ralentit. Il y a donc ralentissement de la croissance et montée du chômage. [...]