Introduction
1. Définition de la politique économique régionale
La politique économique régionale est d'abord une politique économique. Selon Eliane Mossé, la politique économique se définit par un ensemble de mesures prises pour atteindre des objectifs dans un contexte déterminé en fonction de modèles de représentation de l'efficacité de la politique économique.
La politique régionale est donc précédée d'un effort d'observation du développement économique régional (1ère partie). Cette observation sera faite grâce à des indicateurs et techniques d'analyse spatiale (Chapitre 1). Elle débouchera sur l'analyse des structures et disparités spatiales (chapitre 2).
La politique régionale suppose l'action sur le développement économique régional au moyen d'instruments spécifiques qui relèvent de la politique industrielle et de la politique d'aménagement du territoire (2ème partie). Il s'agit de la fiscalité, des Biens publics locaux, des subventions, de la planification, des infrastructures mais aussi de la législation concernant l'organisation des territoires. Ces instruments relèvent de différents niveaux même si elle concerne la région. Cela peut-être une politique régionale européenne, nationale ou régionale. L'étude de la politique régionale suppose donc une approche institutionnelle et historique de la politique régionale (chapitre 1). Elle suppose aussi l'utilisation de modèles permettant d'analyser l'efficacité de ces instruments (Chapitre 2). Nous serons donc amenés à poser la question de l'échelle territoriale pertinente.
2. La politique régionale doit être comparée.
Elle doit être comparée dans la mesure où elle est fortement contextualisée. Elles dépendent effectivement du contexte socio-économique de chaque région et de l'histoire institutionnelle des différents pays. La France a une tendance centralisatrice par rapport à l'Allemagne par exemple. On aura donc tendance à y avoir une politique régionale nationale. Les régions elles-mêmes quand elles en possèdent le pouvoir auront tendance à agir différemment sur leur développement économique. La comparaison devra donc être interrégionale dans le cadre de la France voire internationale (...)
[...] Elle a cependant ses limites : - en raison de la méconnaissance des coefficients techniques régionaux. Les informations ne sont pas toujours disponibles on utilise donc les coefficients techniques nationaux mais ceux-ci ne reflètent pas forcément l'état de la technique dans la région. - en raison de son caractère statique. On ne peut prévoir quel sera leur évolution dans le temps ce qui fausse les prévisions. - en raison de la présence d'échanges inter-régionaux qui viennent limiter les effets d'une augmentation de l'une des variables. [...]
[...] Au niveau local, interviennent différents organismes comme : le conseil régional qui peut accompagner sa politique de la création d'une agence régionale de développement. L'ARD du Limousin qui est une association intervient dans six domaines : la coopération avec les PECO, l'investissement en limousin (investissement direct), les TICE, l'eau et l'environnement, la création et la transmission d'entreprises, l'information et la communication, le financement. Il faut ajouter à cela le conseil général, les intercommunalités et les communes L'architecture des aides Les différentes collectivités locales et l'état interviennent fortement et depuis toujours par leurs marchés publics puisqu'ils servent à réaliser des opérations d'investissement ou de fonctionnement. [...]
[...] Deux cas peuvent alors se présenter : un équilibre fiscal non coopératif et un équilibre coopératif avec des stratégies différentes des agents L'équilibre fiscal non coopératif Chaque collectivité choisit un taux d'imposition et un niveau de BPL offert en tenant compte : - des préférences collectives pour les BPL par rapport aux biens privés ; - de l'élasticité impôt de l'assiette locale - de la mobilité de l'assiette elle-même compte tenu des coûts de mobilité géographique illustre l'influence respective de ces déterminants. Ainsi une collectivité de type I imposera massivement ses résidents en raison d'une forte préférence pour les BPL et d'une faible sensibilité de l'assiette à l'impôt. C'est aussi le cas d'une commune de type II même si la préférence pour les biens publics est faible. [...]
[...] Parallèlement un fonds spécial d'adaptation industrielle est crée. L'état peut agir par la décentralisation de ses services publics. Cf. L'évolution du zonage et la décentralisation tertiaire. La mise en place de la reconversion a surtout bénéficié à l'industrie automobile. Mise en place de la française des mécaniques à Douvrin en 1968, de Renault à Douai en 1969 et de Smica-Chrysler en 1973 à Hordain Le changement des années 80 et la prise en compte des phénomènes structurels L'état crée en 1982, la PAT. [...]
[...] Ils contribuent à affiner l'analyse des facteurs qui concurrent à la création de richesses et d'emplois dans un territoire. Ils démontent donc les mécanismes d'un modèle de croissance méso économique dans le cadre d'une économie non smithienne où le détour de production n'est plus la source principale de création de richesse Bibliographie : P.H. Derycke économie publique locale Économica J. Lachman l'action économique régionale Économica R. Balme le néorégionalisme Économica S. Wachter les régions au futur Éd. de l'Aube D. [...]
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