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Selon Keynes, les variations de taux d'intérêt font varier l'investissement, donc la demande. Les politiques de demande agissent sur cet instrument-là ; elles soutiennent la demande pour compenser les variations liées à l'investissement.
Si on stimule la dépense publique, on stimule l'offre et cela crée un cercle vertueux : c'est l'effet multiplicateur.
La vision keynésienne a été critiquée par les classiques comme Milton Friedman qui essaye de tout critiquer et de faire tomber cette vision. Les libéraux s'attaquent donc à la théorie de Keynes.
[...] Les politiques monétaires Politique monétaire joue sur la quantité de monnaie en circulation dans l'économie elle conditionne la dynamique économique et la réalisation de nouveaux projets Idée de la politique est de jouer sur le taux d'intérêt qui joue sur l'investissement donc ne joue pas directement sur la demande comme la politique budgétaire, mais stimule quand même la demande en passant par un levier indirect On peut s'attendre au même effet multiplicateur, car la baisse du taux d'intérêt doit permettre de stimuler l'investissement des entreprises donc entraîne de l'activité Mais politique monétaire marche pas toujours. C'est l'arme surtout des libéraux et les keynésiens disent que parfois la politique monétaire ne parvient pas à faire baisser le taux d'intérêt ces situations sont des trappes à liquidité. On a beau stimuler la monnaie, elle tombe dans des trappes et cela n'a aucun effet 1ère limite des politiques monétaires. Monnaie est l'actif le plus liquide forme d'épargne la moins couteuse et moins risquée. [...]
[...] Les politiques budgétaires : hypothèses KEYNES parle de l'effet multiplicateur : si on dépense 100 de dépense publique, l'effet global sera supérieur à 100. Ça démultiplie l'effet de dépense initiale, car il y a le relai par la consommation. L'effet multiplicateur n'est pas infini, car il y a de l'épargne : cela va freiner la consommation, car on va de plus en plus épargner. Mais si à chaque tour on additionne tout ce qui a été consommé et ce qu'on a investi, c'est supérieur. [...]
[...] Pas de crainte de répercussion inflationniste. Si maintenant on considère une économie ouverte, une partie du revenu va partir à l'étranger avec les importations Efficacité de la politique budgétaire dépend du régime de change monnaie fluctuante ou monnaie fixe (le taux de change ne change pas, sauf si la Banque centrale le décide) Si régime change flexible (comme euro qui fluctue librement), l'effet multiplicateur sera faible, car il va y avoir des effets sur la balance commerciale Si on est dans un régime de change fixe (comme époque de KEYNES) effet multiplicateur est meilleur Efficacité dépend aussi des modalités de financement de la politique − T =ΔM/P + ΔBg/P) : On peut par exemple émettre de la monnaie On peut aussi faire des emprunts endettement donc on peut étaler le remboursement. [...]
[...] On a donc des politiques d'offre (classiques) qui s'opposent aux politiques de demande des keynésiens. Ils considèrent que l'offre est le moteur de l'économie donc faut stimuler l'offre et augmenter les incitations pour que les entreprises embauchent et produisent plus. Pour eux l'économie ne souffre pas d'insuffisance de débouchés, mais d'une insuffisance de rentabilité de l'offre productive. Ces deux thèses ont coexisté pendant un temps en fonction de si on est dans une crise d'offre ou de demande, mais parfois difficile de savoir dans quelle crise on est Crises keynésiennes perdent en puissance, car on se rend compte qu'il y a beaucoup de crises où c'est l'offre le problème donc une configuration classique plus que keynésienne comme la crise des années 1970. [...]
[...] Permet de conforter la vision keynésienne à la fin des années 1950. Cette courbe a été popularisée par SAMEULSON et SOLOW. Elle fonde l'idée de KEYNES qui dit qu'on n'a pas à craindre l'inflation tant qu'on n'est pas au plein emploi. Soit taux de chômage fort et inflation faible soit taux de chômage faible et inflation forte Donc dès qu'on arrive près du plein emploi, il faut freiner l'inflation avec des politiques. Donc l'idée de la courbe de Philips est de légitimer les politiques keynésiennes. [...]
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