Dans un premier temps nous verrons comment la politique monétaire agit sur l'activité économique, donc en particulier l'impact des taux d'intérêt sur cette activité. On appelle cela les canaux de transmission de la politique monétaire.
Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons aux partage volume-prix existant, autrement dit nous étudierons la Courbe de Phillips.
Comment la monnaie (politique monétaire) agit-elle sur l'activité économique monétaire ?
En amont, on étudie les traces que laisse la monnaie sur l'économie.
Dans les premiers temps, on parle de quantitativisme de la monnaie. Sa vision est différente chez les mercantilistes et chez les classiques.
Walras aura une vision beaucoup plus subtile en étant tout à fait proche de rompre avec ce quantitativisme sans le faire cependant.
Keynes lui, rompra définitivement avec le quantitativisme d'une façon proche de Walras mais en tirera des conclusions différentes (...)
[...] Si on remplace dans l'équation de Phillips α par sa valeur, on obtient : = + α β . (Ut - UN) Il n'y a pas d'arbitrage possible entre l'inflation et le chômage à long terme car dès qu'il existe un écart entre Ut et UN, l'inflation n'est plus stable puisqu'il n'y a plus d'égalité entre l'inflation et l'inflation anticipée. Sur le long terme, la courbe de Phillips est une verticale. La seule possibilité d'un arbitrage de long terme consisterait à supposer que les individus n'aient pas une connaissance à long terme de l'inflation, qu'ils la sous-estiment pas exemple mais qu'en tout cas, ils se trompent à terme sur leurs anticipations. [...]
[...] Existe-t-il une relation de long terme entre inflation et chômage ? Il faut d'abord connaître la notion de chômage d'équilibre. = α β . Ut ( relation linéaire = + α β . Ut L'inflation va se trouver stabilisée lorsque = et à ce moment-là le déplacement des la courbe de Phillips s'arrête. Ceci est vrai quand β . Ut = 0. Ce taux de chômage pour lequel l'inflation est stabilisée est le taux de chômage d'équilibre, le taux de chômage naturel UN = : le NAIRU. [...]
[...] Si on anticipe ni hausse ni baisse des taux alors la structure par termes est plate : R1t+1 = R1t+2 = . = R1t+ n-1 Quand on considère une augmentation des taux d'intérêt, la structure par termes va être d'autant plus pentue que la BC va arrêter et diminuer ses politiques. Ce qui intéresse la BC, c'est d'agir sur les taux longs (afin d'agir sur l'activité économique) qui se rapprochent plus du coût du capital. B. L'intégration du risque dans la structure par termes des taux d'intérêt On a considéré ces deux placements comme étant équivalents : ils rapportent la même chose, ils ont une rentabilité égale. [...]
[...] Rappel sur le rationnement du crédit, canal de transmission : on parle bien ici des canaux de transmission de la politique monétaire. SI la BC augmente ses taux d'intérêt cela va modifier la rentabilité des banques : la somme des coûts des ressources augmente ce qui modifie la rentabilité et donc provoque un déplacement de la fonction précédente qui va amener à accroître le rationnement du crédit : si la BC augmente ses taux d'intérêt, alors les banques commerciales vont plus ou moins devoir répercuter cette augmentation des taux. [...]
[...] L'intégration par le coût du capital Y = A + + Y = A + cY + Y = A + Y = A ( dépense autonome (dépenses publiques etc ) D'où : Y = x Il y a une relation simple entre l'évolution de I et l'activité économique. Ici, le BC manipule i. L'investissement dépend également de mais ce taux d'intérêt n'est pas celui que manipule la BC. Quand une entreprise investit, elle va comparer ce que va lui rapporter son investissement avec le coût du financement. Ce coût est le coût du capital, notion compliquée qui n'a pas de lien avec le taux d'intérêt manipulé par la BC. [...]
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