Les monnaies existent depuis des temps immémoriaux. Elles ont 3 fonctions :
• Unité de compte : elles permettent d'évaluer, de donner un prix.
• Moyen d'échange : elles peuvent mesurer la valeur.
• Mesure de valeur.
La monnaie est importante, car, dans une éco de troc, il y a plus d'échanges. C'est la contre partie des transactions. Elle est indispensable pour l'achat et la vente de biens. Cependant, elle ne rapporte pas d'intérêt. En fait, les ménages ont le choix dans leur épargne entre détenir de la monnaie ou détenir des titres financiers qui donnent un revenu financier aux ménages. Il s'agit de déterminer la capacité optimale du portefeuille du ménage.
• Quelles sont les conditions d'arbitrage?
Cela dépend des avantages et inconvénients de chacune des options. L'avantage de détenir de la monnaie, c'est le liquide (on peut le donner à tout le monde et directement). L'inconvénient est que cela ne rapporte pas d'intérêt. L'avantage de détenir des titres financiers, c'est qu'ils rapportent des intérêts. L'inconvénient c'est qu'ils ne sont pas liquides.
On retrouve ici la théorie keynésienne de la préférence pour la liquidité qui dépend du taux d'intérêt = coût d'opportunité que peuvent avoir les ménages en détenant uniquement, par ex, des billets de banque. C'est le renoncement à des revenus financiers. On a donc l'idée que lorsque le taux d'intérêt augmente, on va avoir tendance à augmenter la part des obligations dans leur portefeuille.
[...] On estime que ce sont des obligations. Plus le taux d'intérêt augmente, plus il est intéressant d'avoir des titres financiers et plus la demande de monnaie diminue. La demande de monnaie est donc la fonction décroissante du taux d'intérêt. L'offre de monnaie : C'est la détermination du taux d'intérêt d'équilibre. Afin de simplifier, on considère que l'offre de monnaie de la est seulement les pièces et billets. Supposons que la BC décide d'émettre une quantité de monnaie. Mais on considère que l'offre de la BC est exogène = elle ne dépend d'aucune variable éco et est fixée autoritairement par la BC. [...]
[...] Politique monétaire et mécanisme de relance : L'impact de la politique monétaire passe, en grande, partie par ce que l'on appelle le canal de l'investissement. L'investissement en éco, pour les entreprises est l'investissement du capital de production, pour capital de un an. C'est donc un capital qui va s'amoindrir. Pour les ménages, c'est essentiellement l'acquisition de logements. En ce qui concerne les entreprises, les facteurs qui déterminent le niveau d'investissement sont : le taux d'intérêt qui diminue le coût des ressources empruntées = rend des investissements rentables, le niveau des ventes courantes qui est prévu. [...]
[...] Les poids des dettes publiques : Le service de la dette rend compte finalement du paiement, du remboursement du capital et des charges d'intérieures sur la dette qui ont été accumulées dans le passé, suite à une succession des déficits publics. La dette publique est une succession de déficits budgétaires accumulés. Si on regarde le ratio déficit/PIB, il va y avoir une dérive des dépenses publiques. Dans les 70' la croissance éco était encore très élevée, si forte que le taux de croissance du PIB était supérieur au taux d'intérêt. [...]
[...] Dans les faits, le déficit moyen de la zone s'est établi à moins de du PIB en 2004. [...]
[...] C'est l'altruisme entre les générations futures. En d'autres termes, une politique budgétaire serait d'autant moins efficace que les individus st altruistes = ils ne veulent pas reporter sur les générations futures la politique actuelle. Réduction du déficit et stabilisation de l'endettement : On peut scinder le déficit budgétaire en 2 parties : - Le solde primaire représente la différence entre les dépenses récentes et les dépenses hors frais financiers. Autrement dit, le solde primaire permet de raisonner en isolant le poids de la dette publique. [...]
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