Politique discrétionnaire, politique budgétaire, stabilisation macroéconomique, Paul Samuelson, dépenses publiques
Fonction de la politique budgétaire : stabilisation macroéconomique.
Paul Samuelson : Processus consistant à manipuler les impôts et les dépenses publiques, à fin de contribuer à amortir les oscillations des cycles économiques et de favoriser le maintien d'une économie progressive assurant un degré d'emplois élevé affranchi de toute poussée excessive d'inflation et de déflation.
La politique budgétaire est une invention du XXème siècle, et elle doit beaucoup aux travaux de Keynes. On a constaté le long du XXème siècle une hausse des dépenses de l'État, qui résulte d'une hausse de l'État providence.
[...] Mais il y a débat sur les modalités de cette discipline. Proposition de réformes en 4 points : Quelle variable surveiller ? (court ou long terme ? dette ? ) Faut il exclure la surveillance de l'investissement publique de la discipline budgétaire ? Flexibilité : objectif de moyen terme a été remplacé par des objectifs individuels par pays. On fixe un objectif d'équilibre ou d'excédent budgétaire pour ceux qui ont des déficits forts et perspectives croissance faibles : plus souple pour que ce soit atteignable. [...]
[...] Quand la demande augmente la production augmente aussi fortement. Effet d'éviction sur les prix dans le modèle NC, car quand la demande augmente les prix augmentent et cette augmentation des prix fait diminuer la demande. L'équivalence ricardienne : l'idée c'est que même si l'offre est très élastique, des ménages rationnels peuvent réagir à une baisse des impôts ou une hausse des dépenses publiques en diminuant leur consommation. Le taux d'actualisation c'est l'importance que les ménages accordent à leurs revenus futurs comparativement à leurs revenus présents. [...]
[...] Les institutions peuvent servir d'alternative pour deux raisons: o les conflits entre groupes sociaux minent la discipline budgétaire, o la qualité des institutions explique en partie les écarts de performance (en termes de dette publique) entre pays. La fragmentation politique et sociale va limiter la solidarité entre les individus et miner la politique budgétaire. * Système centralisé ou décentralisé Dans un système fédéré les nombreuses demandes adressées aux gouvernements locaux agissent comme un frein au contrôle du déficit public. A l'inverse si la décision est centralisé il est plus difficile d'avoir gain de cause et les déficits sont mieux maitrisé. [...]
[...] La politique budgétaire est particulière par ce que l'Europe n'est pas fédérale, mais les pays sont liés. Concernant l'efficacité des politiques budgétaires européennes : la capacité a réduire les fluctuations du PIB, les politiques budgétaires doivent avoir un rôle contra cyclique. III - Critique néoclassique L'éviction financière : l'augmentation du déficit public provoque une hausse du taux d'intérêt ce qui va déprimer l'investissement privé et donc la demande privée. Deux effets opposés : soutient demande privé mais aussi une déprime : modèle keynésien. [...]
[...] Lorsqu'une BC accorde un crédit à une administration publique, on dit que la BC monétise le déficit. Cette pratique est fortement inflationniste et est généralement interdite aujourd'hui. Les mesures du solde budgétaire : * Déficit de l'état ou des administrations publiques (agents non marchands dont les ressources ne sont pas soumises à la concurrence) * Déficit total (différence entre les recettes et les dépenses publiques avec le remboursement des emprunts) ou primaire * Déficit observé ou structurel, le solde budgétaire varie avec l'activité économique, le structurel c'est quand le solde budgétaire est corrigé des effets des cycles économiques Dette publique : ensemble des engagements financiers pris sous forme d'emprunts par l'État, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement (certaines entreprises publiques, les organismes de sécurités sociales). [...]
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