Pensée économique, Thomas Kuhn, Karl Marx, néoclassique, sciences sociales, mercantiliste, physiocrate, intentionnaliste
Les objectifs de ce cours sont :
- Remettre dans leurs contextes historiques les pensées des auteurs, et chaque auteur cherche à répondre à un débat permanent au sein de l'économie (Currency Principle ou Banking Principle ? L'épargne Vice ou Vertu ?). Il ne faut pas oublier qu'un économiste répond aux problèmes de son temps.
- Être capable d'établir les influences mutuelles, car les économistes sont tous des héritiers des doctrines passées (ex. : les néo-classiques sont les héritiers des classiques)
- Comprendre les méthodes de travail des économistes, et la méthode de l'économie en tant que discipline, en tant que science sociale comme la sociologie, l'histoire, l'anthropologie (à l'inverse des sciences dures comme les mathématiques, la physique). Ainsi, l'économie est-elle une science ?
- Répondre aux grandes questions de l'économie : quelles sont les richesses ? Comment augmenter la richesse des nations ? Comment passer de la connaissance économique à la politique économique ?
[...] Ainsi, il attribut l'augmentation des prix au 16e à l'afflux de métaux précieux en Europe (c'est la « théorie quantitative de la monnaie ») Schéma du raisonnement de Jean Bodin : Arrivée en Espagne de l'or des Amériques Hausse des prix en Espagne Déficit commercial espagnol Diffusion de l'or et de la hausse des prix en Europe William Petty publie son œuvre Arithmétique politique (1690), et utilise les statistiques et les calculs mathématiques pour montrer le lien entre masse monétaire, taux d'intérêt, et volume d'activités Schéma de la liaison de la monnaie, de l'intérêt et de l'activité : Accroissement de la masse monétaire Baisse du taux d'intérêt Stimulation de l'activité industrielle et commerciale (investissement, financement) hausse de l'emploi accroissement de la population du royaume hausse des revenus du souverain Conclusion : Selon Bodin et Petty, l'abondance monétaire et donc l'inflation est une bonne chose. Ainsi, le courant mercantiliste est largement dominant jusqu'à la fin du 18e .Mais il sera fortement contesté à partir du 18e par les physiocrates, puis par les classiques. Malgré tout, les mercantilistes ont encore de l'influence aujourd'hui sur la question de la politique industriel, du protectionnisme et théorie quantitative de la monnaie. [...]
[...] Donc, on se fonde sur des comportements individuels modélisés pour comprendre l'ensemble de l'économie (c'est la naissance de la microéconomie). À la différence des classiques, les néo-classiques se désintéressent des groupes sociaux : - Classique : Individus égoïstes qui raisonnent dans des cadres traditionnels (ex : les travailleurs, les rentiers de la terre et les entrepreneurs). De plus, ces individus sont en concurrences entre les groupes - Néoclassique : Homo economicus (être/modèle rationnel) qui sont en concurrence entre eux/entre individus. [...]
[...] Mais cela provoque des famines, des disettes dû à un manque de céréales nationales - En matière démographique avec le populationnisme (les mercantilistes sont favorables à la croissance démographique). Jean Bodin : « Il n'est de richesses ni de forces que d'hommes » La population est le facteur L et donc, plus elle est nombreuse et plus elle favorise la production (on est dans une croissance extensive). Il y a aussi l'idée qu'une population abondante, donne des salaires bas ce qui permet aux industries d'être plus compétitive à l'exportation. Colbert, va pour favoriser le populationnisme va octroyer une aide aux pères de famille de 10 enfants en vie. [...]
[...] Puis, Malthus et Say vont argumenter un peu plus la pensée. Mill va être à cheval entre les classiques et de la nouvelle pensée. Les 5 Classiques : 1e Adam Smith (1723-1790) ; David Ricardo (1772-1823) ; Thomas Malthus (1766-1834) ; Jean-Baptiste Say (1767-1832) ; John Stuart Mill (1806-1873) Les Classiques sont donc du monde de la première R.I. C'est donc, un nouveau mode de production avec une séparation du travail et du capital, avec un phénomène de machinisme (terme de Ricardo) et la révolution énergétique liée à la vapeur. [...]
[...] Toute richesse provient du travail La richesse selon Smith est « toutes choses nécessaires et commodes à la vie » Ainsi, c'est l'activité productive au sens large qui crée la richesse, donc toutes les activités de fabrications, transports, commercialisations d'objets matériels. ATTENTION : À retenir : la Valeur-Travail Les Classiques analysent en premier la Valeur, c'est-à-dire une analyse des prix relatifs. Or Smith, pour comprendre ce raisonnement, part du paradoxe de la valeur entre le diamant et l'eau. Il montre que le diamant à une forte valeur d'échange et une faible valeur d'usage, mais que l'eau a une faible valeur d'échange et une forte valeur d'usage. [...]
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