Economie = science de gestion de la rareté. Cependant l'économie n'est pas une science exacte. Il ne faut pas croire dur comme fer que certaines lois économiques sont universelles. L'économie est une science humaine sans vérité absolue. - Il s'agit de savoir comment on s'organise pour produire, comment on répartit le fruit de cette production, comment on la distribue, comment on consomme... - Cette définition rend l'économie universelle et intemporelle : elle est valable dans toutes les sociétés et en tout temps. - Dès l'antiquité les préoccupations économiques sont fortes mais on n'a pas un système complet de pensée sur le fonctionnement du monde. On ne parle pas de science économique avant Adam Smith (18e siècle).
- Il y a une forte influence des faits économiques sur la pensée économique. Les courants de pensées se développent au grès des préoccupations du moment car les penseurs sont influencés par la société dans laquelle ils évoluent (ex : les conditions sociales, les institutions, les techniques...). (...)
Sommaire
Préambule
Chapitre 1. L'évolution vers une vision d'ensemble de l'économie
Section 1. Antiquité et Moyen-âge, des réflexions économiques liées à la religion et à la morale
I) L'Antiquité
A. La Chine et l'Inde B. La Grèce et la Rome antique
II) Le Moyen-âge
A. Le monde musulman B. L'Occident
Section 2. La Renaissance : l'économie au service du Roi
I) Le mercantilisme ou comment enrichir l'Etat
A. Le triple socle du mercantilisme B. Mercantilismes et nations
II) La physiocratie, première vision économique d'ensemble
A. La terre point de départ et multiplicateur de la richesse B. L'ordre naturel et le rôle de l'Etat
Chapitre 2. Le système classique ou la naissance du libéralisme
Section 1 : Le travail au centre de la pensée classique
I) La valorisation du travail
A. Les types de travail B. La division du travail C. Travailler pour épargner
II) Le travail étalon de valeur
A. Valeur et prix chez les Classiques B. Valeur et répartition chez les Classiques
Section 2. Le libéralisme en tant que système économique
I) Le libéralisme sur le plan national
A. Smith : La main invisible B. JB Say : La loi des débouchés
II) Le libéralisme à l'échelle internationale : le libre échange
A. Les avantages absolus de Smith B. Les avantages relatifs de Ricardo
III) Le pessimisme de l'école classique
A. Les limites du libre échange B. La dynamique démographique et l'état stationnaire chez Ricardo
Chapitre 3. Critiques du libéralisme et apologie de l'interventionisme : du socialisme au marxisme
Section 1. De la contestation du libéralisme au projet socialiste
I) La contestation de certains aspects de l'économie classique
A. La critique de la loi des débouchés B. La critique du libre échange : l'école historique allemande
II) Les alternatives socialistes
A. Le Saint-simonisme 1760-1825 B. Le socialisme associationniste : l'inspiration naturaliste 1. Les cités harmonieuses de Charles Fourrier 2. Le mouvement coopératif de R. Owen C. Le mutualisme de Proudhon
Section 2. De la condamnation du libéralisme au socialisme scientifique : l'apport de Karl Marx
I) Le régime capitaliste un système condamnable
A. La théorie de la valeur et de la plus-value chez Marx B. La baisse tendancielle du taux de profit
II) Le régime capitaliste, un système condamné
A. La crise inévitable et fatale du capitalisme
B. Le régime communiste marxiste 1. La phase inférieure : phase de dictature prolétarienne 2. La phase supérieure
Chapitre 4. L'émergence du marginalisme : l'école néoclassique
Section 1. L'école de vienne Fondateur : Carl Menger
I) La première école de Vienne II) La seconde école de Vienne
Section 2. L'école de Cambridge - Fondateur : Jevons
Section 3. L'école de Lausanne - Fondateur : L. Walras
Préambule
Chapitre 1. L'évolution vers une vision d'ensemble de l'économie
Section 1. Antiquité et Moyen-âge, des réflexions économiques liées à la religion et à la morale
I) L'Antiquité
A. La Chine et l'Inde B. La Grèce et la Rome antique
II) Le Moyen-âge
A. Le monde musulman B. L'Occident
Section 2. La Renaissance : l'économie au service du Roi
I) Le mercantilisme ou comment enrichir l'Etat
A. Le triple socle du mercantilisme B. Mercantilismes et nations
II) La physiocratie, première vision économique d'ensemble
A. La terre point de départ et multiplicateur de la richesse B. L'ordre naturel et le rôle de l'Etat
Chapitre 2. Le système classique ou la naissance du libéralisme
Section 1 : Le travail au centre de la pensée classique
I) La valorisation du travail
A. Les types de travail B. La division du travail C. Travailler pour épargner
II) Le travail étalon de valeur
A. Valeur et prix chez les Classiques B. Valeur et répartition chez les Classiques
Section 2. Le libéralisme en tant que système économique
I) Le libéralisme sur le plan national
A. Smith : La main invisible B. JB Say : La loi des débouchés
II) Le libéralisme à l'échelle internationale : le libre échange
A. Les avantages absolus de Smith B. Les avantages relatifs de Ricardo
III) Le pessimisme de l'école classique
A. Les limites du libre échange B. La dynamique démographique et l'état stationnaire chez Ricardo
Chapitre 3. Critiques du libéralisme et apologie de l'interventionisme : du socialisme au marxisme
Section 1. De la contestation du libéralisme au projet socialiste
I) La contestation de certains aspects de l'économie classique
A. La critique de la loi des débouchés B. La critique du libre échange : l'école historique allemande
II) Les alternatives socialistes
A. Le Saint-simonisme 1760-1825 B. Le socialisme associationniste : l'inspiration naturaliste 1. Les cités harmonieuses de Charles Fourrier 2. Le mouvement coopératif de R. Owen C. Le mutualisme de Proudhon
Section 2. De la condamnation du libéralisme au socialisme scientifique : l'apport de Karl Marx
I) Le régime capitaliste un système condamnable
A. La théorie de la valeur et de la plus-value chez Marx B. La baisse tendancielle du taux de profit
II) Le régime capitaliste, un système condamné
A. La crise inévitable et fatale du capitalisme
B. Le régime communiste marxiste 1. La phase inférieure : phase de dictature prolétarienne 2. La phase supérieure
Chapitre 4. L'émergence du marginalisme : l'école néoclassique
Section 1. L'école de vienne Fondateur : Carl Menger
I) La première école de Vienne II) La seconde école de Vienne
Section 2. L'école de Cambridge - Fondateur : Jevons
Section 3. L'école de Lausanne - Fondateur : L. Walras
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Extraits
[...] Cette théorie de l'aliénation repose sur les théories de la valeur travail (thèse ricardienne). Marx dégage le concept de plus value. A. La théorie de la valeur et de la plus value chez Marx Marx reprend l'héritage ricardien : ( La valeur des choses vient de leur contenu en travail. La valeur vient notamment de la combinaison du travail et du capital qui donne la plus- value du bien. ( Marx distingue La force de travail = le travail vendu par le travailleur contre un salaire (le nombre d'heure qu'il travaille) Le produit du travail = le produit de son travail, ce qu'il a produit. [...]
[...] Il ne faut donc pas agir sur les prix par des réglementations. Pour lui seul le marché peut conduire à la justice sociale, l'Etat, la cité doit veiller à l'absence de monopole, et d'imperfections du marché de manière générale. ( Aristote s'intéresse à la valeur des choses : qu'est ce qui fait la valeur d'une chose ? Le prix auquel on le paye valeur de marché) ? L'usage que l'on en fait (valeur d'usage) ? ( Pour Aristote, idéalement, le prix du marché doit correspondre a la valeur d'usage d'un bien et il y aurait ainsi une parfaite justice sociale : on achète un produit exactement pour sa valeur de l'usage que l'on va en faire. [...]
[...] ( La plus value est de 4h et le taux de plus-value est de 4/6 = 66%. ( L'intérêt du capitaliste est d'allonger au maximum la durée du travail pour augmenter son taux de plus-value et d'accroitre la productivité du travail. ( Les échange sont stériles, non créateur de valeur. B. La baisse tendancielle du taux de profit ( Marx distingue 2 types de capitaux : Le capital constant : c = les équipements, les machines Le capital variable : v = la masse salariale, l'ensemble des salaires versés par le capitaliste. [...]
[...] Cette politique est un peu plus intelligente car le commerce international est réellement une source de richesse. ( Les anglais et les hollandais vont se lancer dans un commerce de longue distance : ils installent des comptoirs maritimes en Afrique, le long de l'océan indien et en Asie. Ils vont faire du commerce et coloniser ces pays. ( Les deux pays suivent à peu près la même stratégie d'expansion commerciale et maritime ce qui va crée une rivalité d'intérêt entre GB et Hollande. ( Pour financer ces expéditions il faut lever des capitaux. [...]
[...] La valeur On a besoin d'une théorie de la valeur car on ne peut pas bâtir de théorie économique sans instrument de mesure de la valeur. De plus on veut tjrs régler la question de l'origine de la richesse c'est pourquoi ces auteurs sont obnubilés par la valeur des choses. ( Pour Smith comme pour Ricardo : le travail est la seule mesure universelle aussi bien que la seule exacte de la valeur Une once d'or n'a pas le même pouvoir d'achat à travers le temps alors qu'une journée de travail au 17e siècle ou au 21e siècle permet et permettra toujours d'acheter une quantité de biens qui ont demandés une journée de travail pour être produit : le travail permet donc de ne pas avoir de perte de valeur. [...]