Le cours d'introduction à l'analyse économique est le premier cours par lequel on aborde cette discipline particulière. Le mot important dans l'intitulé du cours est le mot "analyse". En effet, l'objet de ce cours n'est pas de proposer des leçons d'économie élémentaire ou d'initiation à l'économie, mais de cerner ce qu'est l'analyse économique, c'est-à-dire de quoi est constituée l'économie lorsqu'elle est considérée en tant que discipline scientifique.
[...] La relation entre inflation et chômage est en effet par nature instable, à cause des "anticipations" des agents économiques qui les conduisent à se "déplacer" d'une courbe à une autre. Cela signifie que la courbe de Phillips fonctionne tant que les agents économiques n'ont pas prévu le taux d'inflation et qu'ils n'ont pas adapté leur comportement à ce taux. Milton Friedman, l'auteur de cette analyse, nous explique que, à court terme, il existe des "effets prix" (l'inflation) et des "effets quantité" (le chômage), mais qu'à long terme, seuls les effets prix demeurent. Le mécanisme décrit par la figure 3 : Soit une hausse de la masse monétaire. [...]
[...] - Dans un second temps, il faut alors contrôler l'envolée du chômage, et pour cela, on favorise la relance de l'activité économique en prenant des mesures inverses aux précédentes, jusqu'à la prochaine hausse de l'inflation qui est provoquée par la relance. Les avantages de cette représentation sont nombreux : elle fournit une relation simple entre inflation et sous-emploi, elle fournit des raisonnements économiques simples pour inspirer les politiques économiques. Aujourd'hui encore, le NAIRU est un indice qui est souvent utilisé dans les modèles et les analyses descriptives. [...]
[...] Pour obtenir une conception objective du salaire, il faut analyser plus précisément ce phénomène à partir d'un système explicatif. Le cadre analytique proposé ici prendra la forme d'une théorie de la production. Celle-ci peut être élaborée à partir de quelques définitions très simples portant sur les notions de "facteur de production" et de "fonction de production". On fait d'abord l'hypothèse qu'un bien Y est produit à partir de travail seul. On dit que le travail, noté est un facteur de production parce qu'il contribue à la production du bien Y. [...]
[...] Elles se fondent sur des hypothèses différentes et font appel à des systèmes explicatifs qui peuvent conduire à des conclusions opposées. La multiplicité des théories est parfois considérée comme une maladie infantile de l'économie qui, du fait de l'importance et de la pesanteur des choix idéologiques et doctrinaux, ne peut pas véritablement accéder au statut de science à part entière. Cette opinion doit être cependant quelque peu nuancée au vu des travaux des historiens et des philosophes des sciences qui se consacrent à l'épistémologie, c'est-à-dire à l'étude de la structure et du progrès de la connaissance scientifique. [...]
[...] On dit que la courbe de Phillips de long terme est devenue verticale. La réduction du chômage n'est donc plus un argument qui peut être utilisé pour justifier une politique économique de relance fondée sur un accroissement de la masse monétaire. Puisque une politique monétaire de court terme se heurte à la persistance du chômage à long terme, il faut séparer les deux phénomènes de l'inflation (monétaire) et du chômage (réel) et donner la priorité à la lutte contre l'inflation, c'est-à-dire à une politique monétaire restrictive. [...]
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