On rappelle qu'une allocation réalisable représente ce que le consommateur va pouvoir consommer compte tenu de sa contrainte budgétaire.
Dans certains cas, on peut avoir des situations qui vont perturber la situation d'équilibre : cas des défaillances de marché (biens publics et externalités).
On va introduire un nouveau concept : les préférences collectives. On va voir comment un agent économique est amené à maximiser la préférence collective sous contrainte des ressources disponibles sur le marché (...)
[...] On arrive à la solution suivante : TMS1=TMS2. Pourquoi fixe-t-on ? est fixé car il s'agit de maximiser l'utilité de l'agent 1 sans diminuer l'utilité de l'agent et cela sous contrainte que l'allocation soit réalisable (cela aurait été la même chose si on avait maximiser : on aurait alors eu Distinction à faire entre courbe des contrats et ensemble de Pareto : L'ensemble des allocations optimales est appelé ensemble de Pareto. Il est décrit par la droite reliant tout les points pour lesquels les courbes d'indifférence des consommateurs sont tangentes. [...]
[...] Les décisions sont séparées. Chaque agent agit différemment des autres, mais à un moment, chaque agent va entrer en relation avec les autres afin de définir un échange mutuellement avantageux. En conclusion : le système de prix va permettre de décentraliser les décisions en ce qui concerne l'allocation des ressources. Deuxième théorème du bien être : Ce second théorème met en évidence certaines situations où l'économie peut atteindre un objectif fixé à priori d'optimalité et ceci à partir des mécanismes de marché. [...]
[...] Par ailleurs, l'allocation d'équilibre appartient à la courbe des contrats. Un équilibre walrasien suppose que pour des dotations données, la satisfaction de chaque consommateur doit au moins être égale à la satisfaction que leur procure leur dotation initiale. Premier théorème du bien être : Un équilibre walrasien donc concurrentiel est forcément une allocation pareto-optimale. Ce théorème se démontre par l'absurde : Supposons que l'équilibre concurrentiel ne soit pas une allocation pareto optimale, alors il existe une allocation ' réalisable que l'ensemble des consommateurs préféreront à . [...]
[...] Section 1. Le critère de Pareto L'analyse se fait dans le cadre d'une économie d'échange pur. On va énoncer les deux théorèmes du bien être. L'intérêt est de permettre d'analyser la façon dont les marchés atteignent une situation d'optimalité en situation de concurrence. Définition : on dira qu'une allocation est pareto-optimale ou pareto- efficiente lorsqu'on ne peut modifier cette situation au bénéfice de certains agents sans nuire à d'autres agents. Une allocation est pareto optimale s'il n'existe aucune autre allocation réalisable telle que la satisfaction dégagée par le panier de biens pour cette allocation est supérieure ou égale à l'utilité procurée par le panier de biens correspondant à l'allocation pour tout les agents i et strictement supérieur pour au moins un d'entre eux. [...]
[...] L'allocation ' représente l'allocation où le panier de biens de l'agent 1 correspond à celui du second pour l'allocation , et inversement. L'allocation ' permet aux 2 agents d'avoir un niveau de satisfaction plus élevé. L'allocation , n'est donc pas une allocation équitable. est une allocation équitable. représente une allocation équitable car les paniers de biens permettant d'obtenir ' aboutissent à une satisfaction moins élevée pour les deux agents. Comment démontrer qu'une allocation d'équilibre concurrentiel dans une économie d'échange est équitable si les dotations initiales des deux agents sont identiques ? [...]
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