Les nouvelles théories microéconomiques

Résumé du document

Un apport essentiel de la microéconomie a été d'analyser et d'exploiter la pensée de Smith et notamment la phrase suivante : « ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du boulanger ou du marchand de bière dont nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts ». Ce que signifie cette phrase c'est que la poursuite des intérêts égoïstes conduit à l'intérêt général.

Pour que le boucher, et le boulanger puissent satisfaire leurs intérêts, il faut que ces agents se mettent à la place du client et essayent de le satisfaire au mieux. Il y a une sorte de jeu de rôle.

Pour la microéconomie traditionnelle les individus ont intérêt à participer à l'échange marchand plutôt qu'être dans une situation d'autarcie, car l'échange aboutit à une situation où la société exploite au mieux les ressources dont elle dispose. Ces échanges doivent se dérouler dans une situation de concurrence (pure et parfaite autant que possible) (...)

Extraits

[...] Si on donne à l'ordinateur, on s'attend à ce qu'il accepte. Face à un ordinateur on ne s'attend pas au même comportement. Ainsi donc, nos attitudes face à la justice, l'injustice, renvoient à des mécanismes cérébraux. Les questions qu'on peut se poser sont les suivantes: pourquoi finalement les gens sont ils prêts à sacrifier une partie de leur gain pour d'autres personnes qu'ils ne connaissent pas forcément ? Pourquoi les gens sont ils prêts à donner plus que ce que l'on pourrait donner si nous étions rationnels ? [...]

[...] Dans cette microéconomie, les agents sont des preneurs de prix. Ils considèrent que le prix est une donnée et ils vont se positionner par rapport à ce prix et n'ont aucune influence personnelle sur le prix du produit. Dans le schéma walrasien de la concurrence pure et parfaite, on introduit le commissaire priseur. Ce commissaire va coordonner le prix compte tenu de toutes les demandes et offres qui se sont exprimées. Le commissaire confronte tout simplement l'offre et la demande, détermine le prix, puis l'échange pourra se dérouler. [...]

[...] Quel est le rapport avec la neuroéconomie ? La neuroéconomie est la mise en évidence de mécanismes cérébraux qui permettent de rendre compte de certains comportements : on va observer le fonctionnement du cerveau en même temps que l'on va soumettre des individus à des expériences économiques. Ce que l'on veut faire c'est mettre en évidence le rôle des émotions dans le processus de décision. La neuroéconomie va finalement revisiter la fameux homo ecoenomicus pourvu de capacités rationnelles, idéales pour lui prêter des traits moraux, affectifs et émotionnels Les échanges économiques A. [...]

[...] L'inconvénient est que ces procédures ne sont pas faciles à mettre en œuvre et imparfaites La théorie des contrats L'objet de cette théorie est d'appréhender les relations d'échanges entre deux parties en tenant compte de contraintes institutionnelles et de contraintes informationnelles. L'agent qui possède l'information est appelé partie informée. Dans cette théorie deux modèles vont être abordés: le modèle d'autosélection et le modèle d'aléa moral A. Le modèle d'autosélection L'autosélection c'est lorsque dans un échange, un agent dispose d'une information dont l'autre ne dispose pas. Cette information est une information privée. On l'appelle également une caractéristique. Cette information porte sur les préférences, sur la fonction de production ou de consommation. Par exemple, l'assurance vie. [...]

[...] Si on répète les interrogatoires, à chaque étape le résultat de la non dénonciation s'installe progressivement et à ce moment là à chaque séquence se mettra en place quelque chose de nouveau : la réputation. Finalement la notion de réputation va s'instaurer : c'est l'idée que la partie adverse ne dénoncera pas l'autre partie. En fait, chacun va se construire une réputation suivant laquelle il n'est pas un mouchard. Finalement une sortie se fera par le haut. Cette solution est possible parce qu'on a introduit une hypothèse d'irrationalité. [...]