Système monétaire, système financier national, finance de banque, finance de marché, activité des entreprises, économie d’endettement
La macroéconomie financière fait très peu appel à la formalisation, car la finance dépend des caractéristiques institutionnelles. Une des grandes difficultés est d'acquérir un paysage institutionnel clair entre les banques de dépôt qui créent de la monnaie, les banques d'affaires qui financent des investissements à long terme, des fonds de pension qui gèrent des titres de marchés (actions ou obligations), des hedge funds, et pleins d'autres acteurs. La principale difficulté est de se repérer dans un monde très abstrait puisqu'il s'agit uniquement de monnaie et de titres financiers ou de moyens de financement de crédit. Ce monde a une importance particulière : aujourd'hui, il domine la scène économique (la finance et la mondialisation) au niveau macroéconomique. Ce monde a une fonction fondamentale dans l'économie qui est de financer l'activité économique, financer l'investissement, financer les entreprises et financer le fonctionnement même de l'entreprise (leur besoin en ressources monétaires).
On aura 2 préoccupations essentielles : d'une part, de dresser ce paysage institutionnel pour pouvoir s'y repérer à travers des acteurs et la définition des titres financiers de façon précise. D'autre part, de montrer que cette sphère financière, d'un coté a pour fonction fondamentale de financer l'activité économique donc a un lien direct avec la sphère réelle de l'économie, mais en même temps, cette sphère financière jouit d'une autonomie par rapport à la sphère réelle. Donc il peut y avoir des mécanismes de bulles financières et donc de crises monétaires et financières qui réagissent sur l'activité économique.
[...] Le besoin de financement d'une entreprise en termes de flux est : Les entreprises doivent investir donc elles font des investissements bruts, Ib, ou une formation brute de capital fixe (en Kf et Kc). On a donc : ∆=. Ce sont les machines, les biens d'équipement que l'entreprise doit acquérir dans l'année pour pouvoir développer son activité de production. Comment est financé l'investissement brut ? L'entreprise va disposer de 2 types de ressources en interne : L'amortissement, Am, c'est-à-dire de réserves que l'entreprise fait d'années en années pour renouveler son capital, pour remplacer le capital devenu obsolète. On a : =,-.,- . avec n la durée de vie du capital, ,-. [...]
[...] Il y a 2 manières de regarder un titre financier : Est-ce un titre du coté des actions ou un titre du coté des dettes ? La 2ème manière est : Est- ce un titre de marché ou un titre bancaire ? D'un coté, on a un titre de dette qui est égale à la somme des obligations et des crédits bancaires. Mais si on se situe de l'autre coté, on peut à la fois lier actions et obligations qui vont être des titres de marché. [...]
[...] Les activités de front office sont les personnels dans une institution financière qui sont en contact avec le public. Les activités de back office sont ceux qui font de l'analyse de risque, de la gestion de portefeuille, de la diversification des risques, etc. Cette activité de back office se fait sur la base d'une exploitation de l'information publique. Les directions d'entreprise dans ce contexte se tournent de manière privilégiée vers la banque, sauf que la banque va être en situation dans un rapport de force qui va lui permettre d'accepter ou non les projets de l'entreprise. [...]
[...] Le passif est constitué de 2 catégories de titres financiers : - Les titres de propriété - Les titres de dettes. D'un point de vue comptable, les titres de propriété du capital prennent la forme d'actions mais la valeur des actions qui a été émise et immobilisé dans l'entreprise prend 2 formes : - La 1ère est celle du capital social (c'est-à-dire les actions qui ont été émises au départ pour constituer l'entreprise, c'est le capital qui été constitué en contrepartie d'une émission d'actions au moment de la création de l'entreprise). [...]
[...] Que vont faire les entreprises dans ce cas- là ? Elles vont donc augmenter leur prix. Or l'accroissement du pouvoir d'achat et l'accroissement de la demande sont fondés sur un gain de productivité salaires : Les salariés, lorsque les prix augmentent, vont essayer d'accroitre leurs salaires nominaux. On a donc un risque de boucle inflationniste : Le salaire réel () que les entreprises anticipent est : =,,-.- . Les entreprises sont intéressées par le rapport entre le salaire réel () et la productivité du travail (,-.) ; =,-,- . [...]
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