Ce paradigme a été mis en place par E. Masson et J. Bain.
Leur première préoccupation est de répondre aux lacunes de la microéconomie basée sur la concurrence imparfaite.
L'une des défaillances répertoriée par la microéconomie traditionnelle n'explique pas les différences de performances entre les entreprises d'un secteur à l'autre.
Partant de ce constat selon lequel la microéconomie n'explique pas les différences de performance, ils vont alors proposer de passer à une démarche empirique (...)
[...] Ce nouveau cadre permet de délimiter le cadre d'analyse. Les conditions d'offre et de demande sont changeantes et peuvent par exemple venir renforcer ou même changer la structure de marché. Dans les conditions de base du coté de l'offre, les droits de propriétés ou cadre légal, les types de contrat, la localisation des facteurs critiques, ; sont autant de déterminants qui agissent sur la dynamique d'un secteur. Par exemple, concernant le cadre légal : il y a toujours un minimum de réglementation pour chaque activité, et pour certaine activité on est dans l'obligation de définir des droits de propriété qui vont s'appliquer. [...]
[...] Ils supposent que les barrières à l'entrée sont exogènes. Dans leur paradigme, ils nous disent que le niveau des barrières est décisif et qu'elles sont exogènes. Si elles sont exogènes, les barrières à l'entrée ne dépendent plus des firmes. Remarque principale : les barrières à l'entrée peuvent être endogènes et être le résultat des comportements des entreprises, et donc le résultat des stratégies des entreprises. Autrement dit, la structure de l'industrie ne provoque pas à elle seule des barrières à l'entrée. [...]
[...] Du coté européen, Bruxelles surveille étroitement les activités bancaires et peut mettre un véto à l'entrée de nouvelles banques, pas seulement à l'entrée puisqu'également les tarifs pratiqués par les banques sont surveillance. - De manière symétrique, des barrières à la sortie existent : Toute entreprise va évaluer le niveau des couts fixes qu'elle a engagé. Si ce niveau est élevé, l'entreprise sait qu'en sortant du secteur elle devra les récupérer. Tous les couts fixes ne sont pas récupérables. En réalité, il est difficile de distinguer les barrières à l'entrée et à la sortie. L'anticipation des barrières à la sortie peut dissuader de l'entrée dans un secteur donné d'activité. Section 2. [...]
[...] Aujourd'hui cette firme du Kazakhstan est la plus rentable du groupe. Le deuxième intérêt de la racheter, c'est que Mittal constate que de gros clients (Inde, Chine) sont situés à proximité de l'entreprise. Ces pays ont des fonds souverains et peuvent payer cash sans s'endetter. Autre point pour montrer que les comportements des firmes peuvent se modifier. La gamme, le degré de différenciation des produits et la diversité des stratégies des firmes, sont pertinents quant à l'équilibre de leur comportement. [...]
[...] Ce paradigme a été mis en place par E.Masson et J.Bain. Leur première préoccupation est de répondre aux lacunes de la microéconomie basée sur la concurrence imparfaite. L'une des défaillances répertoriée par la microéconomie traditionnelle n'explique pas les différences de performances entre les entreprises d'un secteur à l'autre. Partant de ce constat selon lequel la microéconomie n'explique pas les différences de performance, ils vont alors proposer de passer à une démarche empirique. Pour passer à une démarche empirique, il faut selon eux procéder à des études de cas. [...]
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