Le premier économiste qui a réfléchit à la firme c'est Adam Smith : il voulait savoir quelle était la valeur de production d'une entreprise et donc comment déterminer le prix.
Selon Smith, la valeur de production d'une entreprise dépend des coûts qu'elle engage. De manière intuitive, les propriétaires de l'entreprise essaient de maximiser leur profit tout en minimisant les coûts de production (...)
[...] Autrement dit, si l'organisation interne est bonne, la firme devient efficiente. En effet, l'efficience de la firme ne dépend pas seulement des avantages de prix relatifs qu'elle peut avoir. Cette efficience peut provenir d'un changement à l'intérieur de la firme lorsque par exemple on favorise la mobilité interne ou par le recrutement de travailleurs de plus en plus qualifié. Une firme peut donc tout simplement devenir plus efficiente par une réorganisation. La Firme a un pouvoir conscient d'opérer en son sein, des changements organisationnels suffisants à produire de l'efficience et totalement différent du mécanisme extérieur des prix qui s'impose à elle d'un point de vu concurrentiel R. [...]
[...] Cette efficacité permet d'exploiter les économies d'échelles. Il faut de manière continue baisser le cout unitaire à long terme. Avec la grande taille, le cout unitaire minimum devient un outil d'analyse. Il détermine la structure d'équilibre du marché par rapport à l'importance de la demande. Si le marché est tel que la demande est très importante, cela suppose que des firmes puissent toujours entrer. Si les firmes peuvent toujours entrer cela signifie que la concentration est faible et la concurrence est forte. [...]
[...] Pour lui, il y a également une incomplétude de l'information. La conséquence logique de tout cela pour Knight est la suivante : contrairement à la théorie néoclassique qui postule qu'à long terme le profit est nul et qu'il n'y aura pas de rentes de producteurs ou de profits anormaux ; Knight nous dit que notamment grâce à l'incomplétude d'information le profit ne disparait pas et il y a possibilités de perte. Pour bien marquer les incertitudes qui caractérisent les marchés il nous dit : tous les marchés sont influencés par de futurs évènements, lesquels ? [...]
[...] La frontière qui délimite la firme du marché se mesure par l'étendue des coûts de transactions. La firme compare les coûts et les bénéfices de l'organisation interne aux coûts qui résulteraient de l'externalisation et donc le recours au marché. Lorsqu'il y a intégration verticale, on suppose quand même qu'il y a séparation des activités. La spécificité de cette méthode est qu'il n'y a plus de marché externe à l'entreprise, on dit que le marché de bien est captif, autrement dit à l'intérieur de l'entreprise. [...]
[...] En disant cela, Machlup nous invite à une vision dynamique de la concurrence. Nous voyons bien qu'il est fidèle à Schumpeter. Selon Casson, il faut réconcilier la théorie néoclassique et les différentes critiques émises. C'est un économiste de la synthèse car pour lui il n'y a pas l'écart entre l'offre et la demande et il faut tenir compte de l'environnement de l'entreprise qui ne se résume pas seulement à la concurrence. Un des points fondamentaux de la théorie de Casson est le système éducatif ainsi que la qualité des institutions. [...]
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