L'étude des marchés met en évidence l'interdépendance des diverses composantes du système économique. Pris ensemble, les producteurs-vendeurs tirent des recettes de la vente des biens et services sur les marchés ; parallèlement, ils supportent les coûts résultant de la production ; le montant de leurs profits dépend de l'importance de l'écart entre ces recettes et ces coûts.
De leur côté, les acheteurs effectuent des paiements aux producteurs-vendeurs à l'occasion de leurs achats dans la limite des revenus dont ils disposent ; les recettes des producteurs dépendent ainsi des dépenses des acheteurs et donc des revenus de ces derniers; et ces revenus dépendent, directement ou indirectement, de ce qui est versé par les entreprises à tous ceux qui participent à la production, qu'il s'agisse d'éléments des coûts de production (salaires, cotisations sociales) ou de profits distribués aux propriétaires des entreprises. Or ces versements dépendent de l'activité des entreprises, de leurs ventes, donc des dépenses des acheteurs….
On peut donc dire que le « flux » total de revenus et de dépenses qui se déplace dans l'économie à l'occasion des échanges sur les marchés est un flux circulaire ou un circuit. Si tous ceux qui ont encaissé des revenus en participant à l'activité des entreprises dépensent la totalité de ces revenus pour acheter les biens de consommation ou d'équipement dont ils ont besoin, ils peuvent racheter toute la production aux prix courants. Le circuit économique est alors bouclé : un équilibre est réalisé entre la valeur de la production à ces prix et les dépenses totales des acheteurs.
A partir de ce schéma extrêmement simplifié, plusieurs questions se posent :
- A quel niveau d'activité et d'emploi correspond cet équilibre ?
Comment les revenus issus de l'activité sont-ils répartis ?
A quelles conditions la capacité de production augmente-t-elle ?
Quelle est l'influence des relations avec le monde extérieur ?
[...] La valeur finale de la production permet de couvrir les coûts (essentiellement les salaires dans une économie fermée) et à dégager des profits, c'est-à-dire à rémunérer tous ceux qui participent d'une manière ou d'une autre à la production. Le Produit global et la somme des revenus distribués ou revenu global sont ainsi deux grandeurs équivalentes. Ces revenus distribués sont utilisés par leurs titulaires pour acheter des produits de consommation ; mais ils peuvent aussi être épargnés, c'est-à- dire non dépensés au cours de la période considérée. Par convention, on représente le Produit ou revenu global par la consommation par C et l'épargne par S . On peut donc écrire : Y = C + S . [...]
[...] C'est le comportement de cette demande qui va déterminer le niveau d'équilibre global. Définition du niveau d'équilibre Considérons la valeur finale de tous les biens et services produits dans un pays au cours d'une période donnée, habituellement une année ; cette valeur est le Produit global ou le Produit intérieur brut (PIB) du pays considéré. Pour obtenir cette valeur finale, il faut déduire la valeur des consommations intermédiaires de la valeur totale des biens produits ; si, par exemple on fabrique durant l'année des moteurs et des pneumatiques, puis des automobiles, il ne faut pas compter la valeur des moteurs et des pneumatiques puisqu'elle sera comprise dans la valeur finale des automobiles : la différence entre la valeur de la production d'une branche et ses consommations intermédiaires est la valeur ajoutée de cette branche. [...]
[...] Si tous ceux qui ont encaissé des revenus en participant à l'activité des entreprises dépensent la totalité de ces revenus pour acheter les biens de consommation ou d'équipement dont ils ont besoin, ils peuvent racheter toute la production aux prix courants. Le circuit économique est alors bouclé : un équilibre est réalisé entre la valeur de la production à ces prix et les dépenses totales des acheteurs. À partir de ce schéma extrêmement simplifié, plusieurs questions se posent : - À quel niveau d'activité et d'emploi correspond cet équilibre ? [...]
[...] - A quelles conditions la capacité de production augmente-t-elle ? - Quelle est l'influence des relations avec le monde extérieur ? Toute économie dispose d'une capacité de production lui permettant d'obtenir des biens et des services. Cette capacité n'est jamais fixée une fois pour toutes ; bien au contraire, la caractéristique d'une économie en croissance, c'est d'améliorer cette capacité grâce à des investissements en nouveaux matériels, en recherche, en formation de la main d'œuvre ; mais cette augmentation exige du temps. [...]
[...] Détermination de la demande globale Si le niveau d'équilibre de l'économie dépend en courte période des composantes de la demande globale, de quoi dépendent à leur tour les décisions de dépenses ? Les dépenses de consommation s'expliquent par de nombreux facteurs. Mais le niveau du revenu joue un rôle décisif puisque plus le revenu est élevé, plus son titulaire a les moyens de dépenser. La relation entre la dépense de consommation et le revenu qui peut s'écrire : C = cY, est appelée fonction de consommation. Le coefficient c = qui est généralement assez stable, mesure la propension moyenne à consommer. [...]
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