La monnaie remplit une multiplicité de fonctions : instrument d'échange, unité de compte, réserve de valeur, élément divisible permettant à l'inverse d'additionner de la valeur. Elle a plus généralement, le pouvoir d'éteindre les dettes, car, acceptée comme moyen de paiement, elle transfère de la valeur au créancier exerçant ainsi un pouvoir libératoire qui signifie que vous ne lui devez plus rien…
On peut établir une relation d'équivalence entre deux ensembles d'objets de même valeur. Le rapport 5 truites = 1 mouton permet aux pêcheurs et aux éleveurs d'échanges : pour le pêcheur la truite sera un « moyen d'échange » permettant d'obtenir le mouton convoité, à l'inverse l'éleveur pourra varier son ordinaire en obtenant du poisson. L'équivalent simple est une marchandise qui exprime la valeur d'une autre marchandise. Cette équivalence se fait selon un rapport d'échange.
[...] La monnaie de la banque centrale n'est le plus souvent qu'une simple transformation de la monnaie créée par les banques commerciales Les contreparties de la monnaie banque centrale : elles apparaissent dans le tableau suivant : Le multiplicateur de crédit : il est possible de préciser le besoin relatif de monnaie centrale par le rapport : M = billets + pièces / masse monétaire Ce rapport exprime le phénomène de multiplicateur du crédit. M s'interprète comme la quantité de monnaie centrale nécessaire pour obtenir un montant donné de masse monétaire. S'il est égal à cela signifie que pour obtenir 100 euros de monnaie il suffit de 14 euros émis en billets et en pièces. La monnaie du trésor : le trésor c'est l'État dans sa fonction de trésorerie c'est-à-dire dans l'acte qui consiste à assurer ses dépenses et ses recettes. [...]
[...] La banque d'émission est alors la gardienne du trésor souvent constitué d'or. Son bilan s'écrit alors avec une grande simplicité : Le bilan est alors strictement équilibré : si une tonne vaut euro, on aura par exemple de l'actif tonnes d'or, au passif millions euros en billets, qui se trouvent en circulation. Ce système est alors très simple : le billet de banque n'est qu'un substitut de l'or, qui dort sagement enfoui dans les caves de l'institut démission. Toute personne possédant des billets peut à tout moment, sans crainte, venir retirer la monnaie métallique, car le billet de banque est convertible en or. [...]
[...] Mais l'équivalent général n'est pas une marchandise quelconque : initialement, les sociétés choisissaient une marchandise ayant un caractère très désirable et représentatif de leur économie, ainsi le bétail dans une société d'éleveurs du Sahel, les coquillages rares dans une tribu mélanésienne, joueront le rôle d'équivalent général. Les sociétés occidentales utiliseront très vite les métaux précieux, qui offrent la garantie d'une manière première parfaitement malléable et largement inaltérable. La monnaie est un équivalent général accepté par tous comme instrument de paiement. Diversité des formes monétaires La monnaie métallique L'or et l'argent sont désirés à la fois comme marchandise et comme élément permettant d'obtenir toutes les autres. [...]
[...] la monnaie centrale émise par la banque de France sous forme de billets est dite monnaie fiduciaire. La monnaie divisionnaire : les pièces correspondant à des petites valeurs sont émises par l'administration des Monnaies et Médailles. La banque de France inscrit à son actif la valeur de ces pièces, et au passif elle les inscrit à l'actif du Trésor. La monnaie fiduciaire : signifie monnaie fondée sur la confiance, par l'origine du billet certificat de la banque, gardienne du Trésor, donc inspirant respect. [...]
[...] Le pouvoir libératoire de l'or est illimité, chaque correspond à un poids d'or. Mais la monnaie métallique frappée librement peut donner lieu à des subterfuges, il faut peser les pièces, l'alliage peut être modifié le privilège des rois et des Etats consistant à battre monnaie remplace depuis longtemps la frappe libre, conférant ainsi un moyen de contrôle aux Etats sur la monnaie. La banque bat monnaie Le billet de banque n'est pas une monnaie-marchandise. Sa valeur intrinsèque en tant que papier est sous rapport avec sa valeur d'échange. [...]
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