L'histoire de la monnaie se confond rapidement avec l'histoire des Hommes. Très tôt en effet est apparue pour les Hommes la nécessité de disposer d'un instrument pour régler les échanges entre les membres d'une société. Au début de ces échanges, selon les régions, la monnaie a eu des supports matériels variés et les économistes en ont trouvé plusieurs : des plumes, des coquillages, des coquillages, des os... Des supports qui sont donc bien éloignés de ceux que nous connaissons dans le cadre de nos échanges actuellement : les pièces, les billets, ou encore les instruments monétiques (carte bleue). Aujourd'hui, la monnaie scripturale a remplacé en grande partie les pièces et les billets ; et les instruments monétaires ont suivi une longue évolution depuis ses premiers supports. Cette monnaie s'est progressivement dématérialisée : au départ elle était matérielle (coquillage…).
Mais d'où vient la monnaie, comment circule-t-elle ? Qui contrôle son émission ?
[...] Le processus de création monétaire 1-L' offre de monnaie David Ricardo est un économiste, un auteur classique du XIXe s. Il va adhérer au courant bullioniste qui considère que le stock d'espèces en circulation dans l'économie doit être limité par le stock de métaux précieux. À l'époque de Ricardo, ce principe qu'on appellera ensuite le Currency Principle est ensuite confirmé par une loi aux États-Unis, le Pool Act en 1844, lequel confirme la convertibilité en or de la monnaie britannique à L'offre de monnaie dépend ici directement de l'accumulation de réserve métallique et de la découverte de nouveaux gisements, d'or en l'occurrence. [...]
[...] Les variations du stock de monnaie et de sa valeur sont en relation d'interdépendance avec le volume de production et le niveau des prix. Le stock de monnaie va représenter l'ensemble des dettes des banques à l'égard des agents non financiers et la contrepartie de la création monétaire va être constituée des reconnaissances de dettes que les banques ont exigées au moment de l'octroi d'un crédit. La masse monétaire qui v être inscrite au passif d'une banque est égale aux contreparties, c'est-à- dire aux créances, inscrites à son actif. [...]
[...] Cette monnaie papier est donc une monnaie basée sur la confiance en l'institution qui émet cette monnaie en la banque centrale qui signe cette monnaie. La monnaie divisionnaire (les pièces) est un élément de la monnaie fiduciaire, car elle est, elle aussi, frappée par l'autorité monétaire qui est la banque centrale. La monnaie scripturale est la monnaie écrite dans les comptes d'une institution qui a l'autorité comme les banques, les caisses d'épargne La monnaie scripturale prend naissance lorsqu'une banque reçoit d'un de ses clients un dépôt de billets ou encore lorsqu'elle lui octroie un prêt. [...]
[...] La détention de la monnaie va reposer sur plusieurs motifs : cette épargne oisive va être mobilisée pour des motifs de transactions et lorsque cette épargne sera dite active, les agents économiques vont plutôt la détenir pour un motif de spéculation (chercher à augmenter la valeur de cette épargne, la faire vivre). II- La création monétaire Le système bancaire C'est le système bancaire qui est à l'origine de la création monétaire. On peut dire que le système bancaire correspond à l'ensemble des établissements bancaires d'un pays. [...]
[...] Le Trésor public : c'est l'agent financier de l'État, c'est le banquier ou le caissier de l'État. C'est lui qui perçoit les recettes [les impôts], mais c'est aussi lui qui exécute les dépenses, qui va régler les fournisseurs de l'État, payer les fonctionnaires. C'est aussi lui qui va emprunter pour le compte de l'État de l'argent pour financer le déficit budgétaire et pour gérer la dette publique. Ce Trésor public va créer de la monnaie divisionnaire en fabriquant les pièces et va aussi créer de la monnaie scripturale lorsqu'il va créditer le compte de ses fournisseurs ou le compte de ses agents [de ses fonctionnaires] En définitive, la création monétaire va reposer sur la transformation de créance en moyen de paiement et les contreparties de la monnaie représentent l'ensemble des créances, c'est-à-dire les crédits aux particuliers et aux entreprises, les créances sur le Trésor et les créances sur l'étranger. [...]
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