Monnaie, banque, activité réelle, instrument de transaction, loi des débouchés, recettes et dépenses, monnaie fiduciaire, liquidité, création monétaire, système bancaire hiérarchisé, loi de Walras, loi de Say, équation quantitative de Cambridge
La monnaie est instrument de transaction : d'après la loi des débouchés, les produits s'échangent contre des produits. Il ne peut donc pas y avoir de crise de surproduction dans une économie de troc. Clower pour montrer la différence entre une économie de troc et une économie monétaire utilise la représentation suivante. La monnaie réserve de valeur : dans une économie de troc quand on vend quelque chose, on achète en même temps, car il s'agit d'un échange de marchandise. La monnaie permet une désynchronisation des recettes et des dépenses. Elle permet également de faire face à l'incertitude.
[...] De ces trois hypothèses il résulte et T étant donné) que la quantité de monnaie en circulation M n'agit que sur une seule variable P le niveau général des prix, plus précisément l'équation nous dit que lorsque M double le niveau général des prix doubles sans que les prix relatifs changent. La loi de Walras est obtenue en additionnant toutes les droites des budgets. On en arrive que si tous les marchés sont en équilibres sauf un le dernier l'est forcément. À l'inverse si un marché est en déséquilibre alors cela se répercute sur tous les autres. [...]
[...] Personne ne produit, ils sont là pour s'échanger. Pour chaque individu i n : dotations initiales (q1i, qmi) dotations finales (q1i, ,qmi) Équation d'équilibre de budget : n équations r=1mprqri = r=1mprqri avec r biens m Équation d'équilibre sur chacun des marchés : m équations i=1nqri = i=1nqri Fonctions d'utilité : n fonctions Ui = Ui (q1i, ,qmi) Exemple : q11=3 q11=1 q21=4 q21=7 Indiv 1 est arrivé avec 3 biens 1 et il n'en veut que 1. Il est donc offreur net de biens 1 unités) et demandeur net de biens 2 unités) On note eri = qri – qri On a : - eri > 0 : si l'individu i est demandeur net de biens r - eri = 1 : si l'individu i n'est ni offreur net ni demandeur net du bien r - eri [...]
[...] Les salaires négociés vont être ceux de ceux qui travaillent. Mais les personnes exclues ne pourront « jouer » dessus, car les syndicats ne défendent que les insiders et pas les outsiders. Lire : Jézabel Courrey Coubeyran, Monnaie, banque, finance Économie de troc : Ci.Cj signifie que le bien Ci peut être échangé directement contre le bien Cj Économie monétaire : Un seul bien, la monnaie, qui est C3 peut s'échanger avec tous les autres biens. Elle est radicalement différente des autres biens. [...]
[...] On n'est pas sur la même courbe de Phillips qu'en t0 cependant. Plusieurs conclusions : • À court terme la politique monétaire expansive peut diminuer le chômage, mais à long terme le chômage redevient égal au taux de chômage naturel. En revanche la politique monétaire expansive a conduit à passer d'une courbe de Phillips à l'autre c'est-à-dire à augmenter durablement l'inflation. Friedman distingue alors les courbes de Phillips de court terme qui ont une pente négative et la courbe de long terme qui est verticale, c'est-à-dire que la politique monétaire expansive n'a pas d'effet à long terme. [...]
[...] Si tous les prix doublent, les encaisses monétaires sont donc insuffisantes. Les agents vont donc restaurer leur niveau d'encaisses, ils vont diminuer leur demande de biens. De même si Mo augmente cela affecte les demandes de biens. Dans ce cas-là qr augmente. Avec ce changement Patinkin montre que l'équilibre général permet de déterminer le niveau général des prix. Pour se faire, il a fallu abandonner le principe de dichotomie, la loi de Say, le postulat d'homogénéité de degrés zéro des fonctions de demande de biens. [...]
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