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Le taux de croissance du commerce international est supérieur à celui de la production (6,1 contre 4,3 entre 1953 et 1963 et 8,9 contre 5,1 entre 1963 et 1973). Le taux d'ouverture des pays augmente (de 11% en 1960 à 15% pour la France).
Cette hausse soutenue du commerce international s'explique par : la croissance économique, les changes fixes, le démantèlement des barrières tarifaires sous le GATT, l'intégration régionale (CEE) et le progrès des transports (aéronautique).
Les pays développés échangent de plus en plus entre eux : 38% du commerce international en 1955 contre le 50% en 1968. La part des produits primaires diminue au profit des biens manufacturés et parmi ces biens, le textile et la sidérurgie baissent au profit des biens d'équipement.
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Le taux de croissance du commerce mondial ralenti mais il reste supérieur au taux de croissance de la production et le taux d'ouverture a continuellement augmenté pour atteindre 21% en France, 25% en Allemagne et 10% aux USA en 2004.
Les pays développés représentent encore la majorité du commerce mondial (70%).
Les USA ont un important déficit commercial qui a atteint en 2005 725Ma $ (soit 6% du PIB).
La période voit aussi l'émergence de l'Asie du sud-est et de la Chine depuis les années 2000.
Le commerce international est aujourd'hui surtout régional : ainsi, plus de 75% du commerce européen est un commerce d'intra-zone et 50% pour l'ALENA.
Entre 1973 et 1980 la part des produits de base augmente suite aux chocs pétroliers. Entre 1980 et 1990, les produits de bases diminuent au profit des biens manufacturés. Eux-mêmes se scindent entre le fer et l'acier qui diminuent et les machines et le matériel de transport qui augmente. Depuis les années 2000 avec les émergences, on assiste à une hausse de la demande des matières premières et du pétrole.
L'indicateur de Grubel et Lloyd montre le développement du commerce intra branche. On estime aujourd'hui que 50% du commerce international entre pays développés est du commerce intra branche. Il y a des disparités : 19% pour le Japon, 71% pour la France.
Le commerce intra industriel vertical est un échange croisé entre des parties et pièces de produits qui ne sont pas au même stade de fabrication (Airbus, automobile.)
Le commerce intra industriel horizontal de produits identiques : échange de produits finis similaires qui renvoie à la demande de variété des consommateurs.
Le commerce intra industriel horizontal de produits différenciés : un pays exporte des voitures de luxe et importe des voitures bas de gamme : c'est un commerce croisé de gammes qui renvoie à la qualité différenciée des produits et qui représente 70% du commerce intra branche européen (...)
[...] La mondialisation permet en outre de tirer parti des avantages comparatifs, les économies d'échelle, la variété des produits, et grâce aux marché contestables d'exercer un effet disciplinaire sur les producteurs nationaux. Ainsi la crise de 29 a été aggravée par les mesures protectionnistes. En effet, les tarifs Smoot Hawley adopté en 1931, proposant des taxes au frontières de près de 30% ont joué de manière pro-cyclique sur les états. Cela a augmenté le prix des importations et diminué le montant des exportations, cela a donc diminué d'autant plus la production au sein des pays. [...]
[...] Enfin, le commerce intra branche peut s'expliquer en terme d'inputs : s'il la voiture allemande est équivalente à la voiture française, la production ne se fait pas selon la même combinaison productive De la mobilité des produits à la mobilité des facteurs Les FMN Caractéristiques : implantation d'une unité productive à l'étranger. La production à l'étranger se fait selon un certain degré de contrôle de la filiale. Enfin la production à l'étranger peut porter sur un produit ou sur certaines parties dans le cadre de la DIPP. Il existe donc du commerce entre la maison mère et les filiales et entre filiales dans le cadre de la DIPP. [...]
[...] Europe et Amérique du Nord représentent 90% des exportations de biens manufacturés, et en 1913 l'Europe est au cœur des échanges avec 62% du total mondial. Dans Notre première mondialisation, leçons d'un échec oublié, Suzanne Berger montre que toute mondialisation s'accompagne de peurs similaires (immigration, chômage, perte des acquis sociaux) alors qu'en réalité, la mondialisation favorise la croissance des pays développés et le développement des pays non développés. Le commerce international durant l'entre deux-guerres Le taux de croissance du commerce devient inférieur à celui de la production. Il se contracte de 25% en volume à la suite de la Grande crise. [...]
[...] Le protectionnisme est donc un moyen de préserver les acquis sociaux. La contestation du protectionnisme Les économistes ont eu la réputation notoire, quoique en partie justifiée, d'être en désaccord sur tout. Pourtant il est un sujet sur lequel ils se sont presque tous retrouvés : l'utilité du libre-échange. Krugman. Krugman, dénonce dans La mondialisation n'est pas coupable, le pop internationalism c'est à dire les analyses mercantilistes du commerce international comme un jeu à sommes nulles ou le but est d'être compétitif et de réaliser des excédents vis à vis des autres pays. [...]
[...] On pourrait donc envisager des mesures protectionnistes envers les pays ne respectant pas les normes OIT. Ainsi, un rôle accru de l'OMC pourrait consister à lui conférer un pouvoir vis à vis de l'éthique du commerce international. A s'assurer non plus du libre-échange, mais aussi des conditions de l'échange (travail des enfants, conditions de travail . ) Renforcer la libéralisation du secteur agricole pour le développement du Sud Réguler la mondialisation vise à renforcer l'intégration dans le processus de mondialisation. [...]
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