La question clé qui se pose est de savoir s'il existe une théorie générale du développement territorial. La réponse est non, cette théorie reste à faire. Il n'y a pas un modèle, mais il existe différentes approches par exemple : les théories de la polarisation, les systèmes productifs localisés, les pôles de compétitivité, les réseaux, les partenariats publics-privés.
Ces approches s'appuient sur le territoire facteur de production, de changement, de culture. Il n'y a pas de modèle général, car on est dans une contradiction entre le territoire et la mondialisation. Certes, les territoires participent à la mondialisation, mais dans un monde où la mobilité est de plus en plus forte, le territoire ne tient pas par rapport aux transferts de capitaux, par rapport aux délocalisations.
Le problème réside dans le fait que les moyens financiers et les moyens juridiques des collectivités locales ne sont pas adaptés à ce que l'on leur demande. Il y a un problème financier, et la crise actuelle amène de nouvelles questions.
[...] La logique derrière est que le secteur privé serait plus efficace que le secteur public. Tous ces modèles ne sont pas exhaustifs, ce sont des modèles complémentaires qui peuvent jouer en même temps. On est sur des démarches qui montrent bien qu'il n'y a pas un territoire de référence, le territoire est un aller retour. La combinaison de ces dimensions fait un territoire de développement local. On peut définir pour chaque territoire sa trajectoire. Il n'y a pas de modèle, il n'y a que des trajectoires, trajectoires qui ne sont pas forcement linéaire. [...]
[...] On ne peut plus intervenir comme avant. Les milieux novateurs sont les milieux capables d'innover (on voit se développer des villes durables qui deviennent autonomes au niveau de l'énergie). Des fois, les milieux novateurs restent fermés sur eux-mêmes. Ces milieux ont été à l'origine de la nouvelle relation recherche industrie, les nouvelles relations entre les organismes chargés de transformer la recherche fondamentale en recherche appliquée afin de transformer cette recherche en innovation technologique. L'innovation est un impératif évident, sauf que la construction des milieux novateurs est difficile Partenariat Public Privé : Le développement territorial se traduit souvent par un partenariat renouvelé, de nouvelles relations et à ce titre, beaucoup de relations relèvent d'une économie mixte. [...]
[...] C'est un problème de relation, de culture du territoire. Les logiques ne sont plus des logiques de filières, ce sont des logiques de réseaux. Les réseaux sont de plus en plus informels, immatériels, lointains. On retrouve une nouvelle fonction de la proximité. Il reste l'importance du dialogue, de la relation ; on a aujourd'hui besoin de se rencontrer, de se parler, de se comprendre. Le territoire est quelque chose de ressenti Le milieu novateur : Cette approche souligne que les territoires devraient dégager des théories de changement. [...]
[...] Il faut savoir jouer avec les modèles. Le pôle technologique transforme la fonction productive en une fonction de recherche L'économie des réseaux : C'est une approche plus récente (1990) qui met en évidence le fait que ce qui est important sur un territoire c'est la capacité des acteurs à se mettre en relation, en réseaux. Elle se fait aussi sur les réseaux immatériels et se construit sur des réseaux, sur de la confiance. Il y a les réseaux physiques (autoroute, TGV et il y a des réseaux immatériels (réseaux des universités, des centres de recherche du CNRS L'économie des réseaux part de l'idée que la vitalité du territoire c'est la capacité à communiquer. [...]
[...] La réponse est non, cette théorie reste à faire. Il n'y a pas un modèle, mais il existe différentes approches par exemple : les théories de la polarisation, les systèmes productifs localisés, les pôles de compétitivité, les réseaux, les partenariats publics-privés. Ces approchent s'appuient sur le territoire facteur de production, de changement, de culture. Il n'y a pas de modèle général, car on est dans une contradiction entre le territoire et la mondialisation. Certes, les territoires participent à la mondialisation, mais dans un monde où la mobilité est de plus en plus forte, le territoire ne tient pas par rapport aux transferts de capitaux, par rapport aux délocalisations. [...]
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