L'analyse keynésienne de courte période montre l'interdépendance des phénomènes réels et monétaires (avec le modèle IS-LM appelé modèle complet).
En effet, ce modèle s'appuie sur deux marchés : d'une part le marché des biens et services, et d'autre part le marché monétaire et financier. Les titres sont supposés comme étant de parfait substituts à la monnaie.
Cette interdépendance entre les deux marchés provient du fait que les taux d'intérêt influencent le fonctionnement et l'équilibre de ces deux marchés, et par conséquent, le comportement et les anticipations des agents économiques (...)
[...] Si IS rencontre LM dans sa partie oblique, le revenu augmente et le chômage diminue. Aux alentours du plein emploi, possibilités de tensions inflationnistes. Schéma de l'équilibre du marché du travail On a N (niveau de plein emploi). On peut avoir un revenu d'équilibre et un niveau d'emploi qui ne correspond pas au niveau de plein emploi. Quelque soit le niveau de salaire il peut y avoir du chômage. C'est l'insuffisance de la demande (via des variables comme le taux d'intérêt) qui explique le chômage. Section 2. [...]
[...] Cas classico-keynésien Partie oblique de LM Lorsque 0 lim(α-> = 0 lim(α-> = 0 ( les effets sur le revenu et le taux d'intérêt sont peu significatifs. La politique monétaire est inefficace. Lorsque lim(α-> = γ ( Les taux d'intérêt chutent. La politique monétaire n'est pas très efficace. Quand est-ce que la politique monétaire est efficace ? L'efficacité de la politique monétaire est clairement posée au niveau de la partie oblique de LM. Dans ce cas, les keynésiens montrent qu'il faut combiner politique budgétaire et politique monétaire pour améliorer le revenu national et le taux d'intérêt. [...]
[...] Le paramètre β tend vers Cette situation est telle que l'épargne monétaire l'emporte largement sur l'épargne financière. Elle se produit lorsque les taux d'intérêt sont historiquement bas. Par contre, les agents achètent des titres lorsque les taux d'intérêt s'élèvent et parce que les courts des titres sont bas. Il y a une relation inverse entre courts des titres et les taux d'intérêt. la monnaie est intégrée au réel par le taux d'intérêt. Autrement dit, les deux marchés s'influencent et ont un lien qui est le taux d'intérêt. La dichotomie réel/monétaire est levée. [...]
[...] Le marché de l'emploi est souvent alors clos en déséquilibre. L'équilibre conjoint des deux marchés donne un couple revenu d'équilibre/taux d'intérêt d'équilibre et le revenu d'équilibre n'est pas forcément égal au revenu de plein emploi, si bien que le niveau de l'emploi N est égal au minimum des quantités offertes et demandées de travail : N = min Ns} = Nd. Les salaires ne dépendent pas d'une demande de travail. Ils ne sont pas fixés par l'offre et la demande de travail, ils sont régis par des conventions collectives. [...]
[...] Seule la courbe IS se déplace sous l'action de la politique budgétaire. Pour simplifier, nous allons considérer qu'il n'y a pas de transferts. Formalisation et cadre de la politique financière pure - Equilibre ressources/emplois : Y = C + I + G C = cYd + C0 avec 0 = ou bien : 1 ( 1 Premier résultat : 1 = + Il n'y a pas de variations de la masse monétaire, mais la masse monétaire se modifie suivant le taux d'intérêt. [...]
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