Toute l'activité humaine est orientée autour d'une constatation simple que l'on peut formuler ainsi :
- Les êtres humains éprouvent une grande quantité de besoins qui sont infiniment variés.
- Les besoins des individus ne peuvent être satisfaits que par l'utilisation de biens et de services très divers. Les êtres humains doivent donc s'efforcer de produire des biens et des services pour répondre à ces besoins. La science économique est donc la science qui étudie cette activité humaine.
Ainsi, la science économique a pour objet l'analyse des besoins qu'ils soient individuels ou collectifs, l'étude de l'activité visant à satisfaire ces besoins, la recherche de la performance optimale aussi bien au niveau des activités de production que des activités de consommation.
La science économique comme toutes les autres sciences est subdivisée en diverses branches et sous branches. La plus importante de ces subdivisions consiste à distinguer la microéconomie et la macroéconomie.
[...] 1) La méthode inductive ou quantitative
Elle a pour point de départ des points particuliers et elle remonte aux principes généraux grâce à la constatation de convergence entre les faits observés. La méthode inductive s'appuie essentiellement sur l'application des faits. Après avoir analysé les faits, on recherche les relations causales qui les unissent.
Ce sont donc les données statistiques représentatives des faits qui permettent l'analyse économique.
La méthode inductive statistique passe donc par trois étapes : réunir une documentation chiffrée sur les actes économiques des agents.
Faire subir aux données quantitatives un traitement statistique ayant pour but de traduire la réalité en séries de chiffres homogènes.
[...] Dans un premier temps le producteur va rechercher la zone de production pour laquelle il fait des profits et celle pour laquelle il fait des pertes, cette zone est délimitée par ce que l'on appelle des points mort. On appelle point mort la quantité pour laquelle l'entreprise ne fait ni bénéfice ni perte. Un point mort sépare donc toujours une zone de bénéfice et une zone de perte. En concurrence l'entreprise aura deux points morts. Entre 0 et M1 le coût moyen de production est constamment supérieur à la recette moyenne de l'entreprise. C'est donc une zone de perte pour l'entreprise. Si l'entreprise se situe entre PM1 et PM2 le coût moyen de l'entreprise est constamment inférieur à la recette moyenne de l'entreprise, c'est donc une zone de bénéfices pour l'entreprise. Si l'entreprise décide de produire une quantité supérieure à PM2, le coût moyen de production redevient constamment supérieure à la recette moyenne, l'entreprise est donc à nouveau en zone de perte. (...)
[...] Il faut admettre qu'il existera à priori autant de fonctions de production différentes que d'entreprises. La fonction de production sera spécifique selon la nature de l'activité et selon la structure organisationnelle de l'entreprise. A. La production par référence au produit obtenu La fonction de production peut être simple, multi produit, liée ou jointe. La fonction de production est dite simple lorsque l'on obtient un seul produit et que les facteurs de production utilisés ne sont affectés qu'à cette seule production. [...]
[...] La courbe de productivité marginale du travail passe donc par un maximum pour une certaine quantité t1 du travail utilisé. En ce point, la dérivée première de la productivité marginale du travail est nulle puisque l'on est à un extremum. On a donc une tangente horizontale. Or par définition la productivité marginale du travail est la dérivée première de la productivité totale du travail. Donc en ce point, d'abscisse t1, la dérivée seconde de la productivité totale du travail est nulle. [...]
[...] La variation de la variable dont on étudie la sensibilité figure au numérateur du rapport. Une élasticité est donc toujours un rapport de variation relative. Rappel : Une variation relative d'une variable correspond toujours à la valeur que prend cette variable à l'instant t moins la valeur qu'avait cette variable à t0 divisé par la valeur de la variable à t0. Si cela est multiplié par 10, la variation relative est exprimée en elle n'a pas d'unité. Puisqu'on a posé l'hypothèse qu'il n'y avait que trois variables qui influençaient sur la demande d'un produit donné, il y aura donc trois élasticités différentes pour mesurer la réaction du consommateur quand une de ces trois variables va se modifier. [...]
[...] Ces points de tangence correspondent à l'ensemble des combinaisons optimales des facteurs quand le coût total de l'entreprise varie. La courbe qui varie tous ces points de tangence est appelée sentier d'expansion de l'entreprise. Le sentier d'expansion de l'entreprise est le lieu des combinaisons de moindre coût lorsque le prix des facteurs reste constant et que la production varie. Chapitre 6 : Les coûts de l'entreprise Il faut faire la distinction entre les fonctions coût de courte période et les fonctions coût de longue période. [...]
[...] On construit ainsi une théorie du consommateur et une théorie du producteur. La microéconomie étudie aussi les relations entre consommateur et producteur à travers l'étude des marchés avec pour objectif d'arriver à l'équilibre des marchés et à la formation des prix. On parlera d'équilibre général quand tous les marchés sont simultanément en équilibre. La microéconomie cherche donc à montrer comment un équilibre général se produit comme résultante d'une multitude de comportements individuels. B. La macroéconomie La macroéconomie étudie le comportement d'unités économiques complexes, c'est-à-dire de grands ensembles tels que le pays, tel que l'ensemble des producteurs d'un état, tel que l'ensemble des consommateurs d'un état. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture