Prix, exportation, services intermédiaires, taxe, marge, taux de change, firmes, marché américain, français, appréciation, stratégie de compétitivité, de profitabilité, producteurs, baisse de la demande, coûts, salaires, productivité du travail, investissement, capital, marketing
Les prix à l'exportation ont plusieurs composantes. Ils comprennent tout d'abord les coûts unitaires, eux-mêmes composés par les facteurs de production (K et L), les biens intermédiaires (ex. : matières premières, produits semi-finis) et les services intermédiaires (ex. : transport, marketing, R&D). Aux coûts unitaires on va additionner les marges, les taxes et l'influence du taux de change. De nos jours, la majeure partie des facteurs clés de la compétitivité proviennent des services intermédiaires.
[...] : cas de la Turquie et du Maroc). On distingue la backward de participation de la forward participation. On parle de backward participation lorsqu'un pays importe des biens et services intermédiaires, puis il les incorpore dans ses exportations vers d'autres pays. Les firmes les plus compétitives à l'exportation sont celles qui importent le plus, qui sont les plus insérées dans la FIP. On va parler de forward participation lorsqu'un pays A va exporter vers un pays et que ce même pays va utiliser les importations de A pour ses propres exportations vers C. [...]
[...] : cas des constructeurs automobiles français qui ont des voitures moins différenciées que les constructeurs automobiles allemands) Les coûts en biens intermédiaires sont eux influencés par deux choses, ils sont influencés tout d'abord par le taux de change, et deuxièmement par la FIP. Premièrement, comment les variations du taux de change peuvent-elles influencer le prix des biens et services exportés via le coût des biens intermédiaires ? Cela dépend si les biens intermédiaires sont importés ou non, et du marché d'exportation. Ex : on suppose qu'une firme produit une machine qui nécessite de la VA nationale et des biens intermédiaires. [...]
[...] re-imported in the economy . Domestic VA . for further exports . Foreign VA content of exports (Backward GVC participation) Domestic VA sent to consumer economy Domestic VA sent . [...]
[...] La firme française va perdre de la compétitivité-prix et donc des parts de marché tandis que la firme américaine va en gagner. Cependant, la firme française ne veut pas perdre de parts de marché aux États-Unis et donc elle va baisser ses marges sur les prix en euros pour baisser les prix en euros. Ainsi un stylo français vaudra 1,89 Euro et sera vendu 2,2 $ aux États-Unis. Le résultat est qu'on n'aura pas de perte de compétitivité-prix pour la France, les PM[X] sont conservées, mais cela a un coût, car les firmes françaises ont adopté une stratégie de compétitivité en sacrifiant leur marge pour maintenir leur compétitivité-prix. [...]
[...] Il faut donc que leur PM[LJ]* soit plus de 1,2 fois supérieure à PM[LJ] pour être plus compétitif que la France. Pour booster la productivité, il faudrait compter sur l'effet d'expérience, investir dans des formations ou dans du capital (ex. : machines).\s CSU = W / PMI. Si les salaires augmentent plus vite que la productivité, alors les coûts salariaux vont augmenter. Si la productivité augmente plus vite que les salaires, alors les coûts salariaux vont diminuer. Pour s'en rendre compte, il faut décomposer l'évolution des CSU tel que cela est fait avec le graphique ci-dessous. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture