Ménages français, consommation, évolutions, analyse, revenu primaire, patrimoine, revenus mixtes, revenus de transfert, théorie keynésienne, théorie néoclassique
Le revenu primaire correspond à ceux que touchent les ménages dans un premier temps, soit grâce à leur travail, soit grâce à leur patrimoine. La première sorte de revenu primaire est liée à une activité professionnelle. Il y a 22 millions d'actifs salariés. Par ailleurs, les indépendants bénéficient de revenus non salariaux, et des revenus mixtes EBE. Le patrimoine est issu de la propriété, il est soit immobilier, avec des revenus issus des loyers, soit financiers, avec des dividendes touchées en France, concernant actions et obligations. Le revenu primaire est différent du revenu disponible qui est le revenu final (on inclut les revenus de transfert). Par ailleurs, les revenus de transfert voient leur pourcentage doubler dans l'ensemble des revenus.
[...] Conséquence obligée : les importations vont plus vite que les exportations ( déficit commercial ( on s'endette à l'étranger à 1983 : la France vit au-dessus de ses moyens, à partir de 1983 politique de rigueur ( la DI se calme. ➢ Pourquoi a-t-on attendu 10 ans pour faire une politique d'ajustement ? Pourquoi n'a-t-on pas réagit à temps? Pourquoi a-t-on attendu 1983? La dépense sociale alimente la demande intérieure. C'est durant 1973-1983 que l'idée selon laquelle la France vit au-dessus de ses moyens née. On n'avait pas conscience du ralentissement définitif du taux de croissance du PIB. [...]
[...] Le plus de revenu de 100, n'a pas débouché sur une consommation de 100. Il y a de l'épargne là-dedans. Ce résultat que l'on a vu concerne la communauté des ménages en France entre deux années qui se suivent. On peut utiliser ce résultat pour parler d'autre chose, non plus entre deux années, mais sur une seule année entre deux ménages. Les riches et les pauvres KNS dit que le taux d'épargne à haut revenu va être plus forte que celui des ménages à faible revenu. [...]
[...] Les actions se valorisaient dans les années des achats se faisaient à crédit. La culture du crédit aux Etats Unis a commencé bien plus tôt que celle en France (dès l'apparition des cartes de crédit, le poids des biens consommés à crédit est bien plus élevé aux USA qu'en FR). Crédit rechargeable au niveau de départ : on rembourse des anciens crédits avec des nouveaux crédits aux USA et cela est très courant. Dans les années 2000 eux USA, on va voir que la dette des ménages va être multipliée par 1,5 en cinq ans (de 2000 à 2007). [...]
[...] Evolution revenu et consommation déconnectée. Les différents canaux par lesquels transitent les effets richesses qui sont favorables à la consommation : Théorie NC de l'effet richesse : par de l'idée que les ménages en s'enrichissant (patrimoine valorisée spontanément) La consommation progresse de façon dynamique alors que le revenu stagne. (Ce n'est pas le cas en FR) car les prix de l'immobilier montent sans cesse, donne de la valeur au patrimoine et ils vivent toujours plus avec du crédit. Train de vie du ménage n'a rien à voir avec le revenu. [...]
[...] Mais il y a autre chose que le crédit qui dope la consommation, c'est le canal de l'épargne. On considère que si le patrimoine est valorisé, l'effort d'épargne se relache (plonge vers 0 : très bon pour la consommation). On ne juge plus bon d'épargner puisque l'enrichissement facile est suffisant. L'abondance du crédit facile et le relachement de l'épargne facilite le dynamisme de la consommation. A partir de l'éclatement de la bulle immobilière, on a le sentiment d'appauvrissement (dévalorisation du patrimoine). [...]
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