Les crédits subprimes désignent les crédits hypothécaires accordés à des emprunteurs à risque par opposition aux crédits primes qui sont souscrits par des emprunteurs qui offrent d'excellentes garanties.
Ce marché existe aux Etats-Unis depuis les années 1960 et a vocation à favoriser l'accession à la propriété. Le FMI estime pour sa part, en avril 2008, que la crise financière coûterait 565 milliards de dollars pour les banques et près de 1000 milliards de dollars au total pour le secteur financier (...)
[...] Un relâchement des conditions d'attribution mesurée par la diminution du taux de refus et l'augmentation du ratio montant du prêt sur revenu. L'assouplissement des critères d'attribution liés à l'essor de la titrisation. L'expansion du crédit est plus forte là où l'augmentation des prix de l'immobilier est la plus marquée (l'idée était que les emprunteurs pourraient toujours rembourser leurs emprunts en vendant leur bien immobilier). Les conditions monétaires favorables. Une exigence de la rentabilité des banques et une concurrence accrue En avril 2000, le NASDAQ s'effondre (spéculation, bulle internet). [...]
[...] jugé responsable de la crise des subprimes par les libéraux. Pour le center for american progress et le conseil d'analyse économique, ce lien est loin d'être évident puisque les 2/3 des prêts hypothécaires ont été accordés par des institutions qui n'étaient pas visées par la loi CRA et que les banques assujetties ont eu un comportement prudent (cf annexe 5-the new york times, business weekly, center for american progress). C - Une augmentation du volume des prêts Le FMI a effectué en 2008 (Credit booms and lending standards par Dell'Ariccia, Igan et laven-cf annexe sur la base du registre des demandes hypothécaires (home mortgage disclosure act) des ménages américains pour la période 2000-2006 des analyses sur l'origine de l'augmentation du nombre et du volume des crédits : La recherche d'une plus grande rentabilité des institutions financières. [...]
[...] La titrisation classique portait sur un portefeuille de créances bancaires de préférence homogène et de bonnes qualités (les des prêts prime étaient titrisés depuis 2001). Elle s'est transformé pour porter sur des produits composites parfois difficilement vendables et aux risques non identifiés. Asset backed Securities (ABS) Titres adossés à des hypothèques (la pratique anglo- saxonne consiste à qualifier les ABS de MBS-Mortgage-backed securities ce sont des titres représentatifs d'un portefeuille hypothécaires liés au financement de biens immobiliers résidentiels ou d'entreprise. [...]
[...] Cette facilité leur permet d'emprunter de l'argent sur le marché à des taux bien plus faibles qu'une banque. Tous deux usent de cette capacité pour remplir leur mission, à savoir racheter des prêts immobiliers aux établissements de crédit qui les ont souscrits. En se portant acquéreurs de ces prêts, Fannie Mae et Freddie Mac permettent aux établissements de crédit de s'en décharger et de pouvoir ainsi souscrire de nouveaux prêts. Ils garantissent ainsi le maintien d'une offre de crédit à des conditions plus favorables que si le marché se régulait seul. [...]
[...] L'un des axiomes du marché est trust but verify Ce modèle doit permettre de valoriser le prix des produits, la probabilité de remboursement, le taux de défaillance des créances, d'évaluer et d'anticiper les pertes potentielles. De toute évidence, les notations se sont substituées à l'analyse des risques. La défaillance de mesure des risques a remis en cause leur pertinence (cf annexe 13-les mesures de risques et leurs limite par M.Crouhy head of research & Development, Natixis): Le modèle de value-at-risk s'est imposé comme le nouveau standard dans l'industrie bancaire dans les années 90. [...]
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