La croissance économique est un indicateur majeur de la situation économique d'un pays. En réalité nous parlons de la croissance du PIB.
Selon F.Perroux : « la croissance économique se définit comme l'augmentation soutenue et prolongée du PIB. ».
Le taux de croissance se mesure donc par la variation du PIB d'une sur l'autre. En 2006, en France, elle s'établit à 2.1% (2.7% dans la zone euro).
Il peut se mesurer en valeur ou en volume (...)
[...] Les secteurs d'activité : Secteur d'activité : ce concept peut être défini à deux niveaux : -Au niveau global : on distingue 3 secteurs d'activité (1950 : Clark, puis Fourastié) - le secteur primaire : agriculture, sylviculture, pêche ; - le secteur secondaire : il s'agit du secteur industriel y compris les industries agroalimentaires(IAA) - le secteur tertiaire : commerce et services. Le secteur primaire constitue la plus petite part du PIB, le secteur tertiaire la plus grande. Une autre approche, plus fine consiste à raisonner en termes de secteurs d'activité particuliers : Secteur automobile, aéronautique, de la grande distribution. [...]
[...] la représentation néo-classique : A la vision pessimiste. donnée par les modèles keynésiens d'après-guerre a succédé, au milieu des années 1950, la présentation plus optimiste de Robert Solow (1956), qui suppose résolue le problème de la coordination, et qui postule en particulier le plein emploi permanent. Pour Solow, si l'économie est caractérisée, dans son ensemble, par la fonction de production néo-classique, elle tendrait vers un état stationnaire en absence du progrès technique. Le progrès technique est une notion très large car il s'applique à l'ensemble des innovations entrainant une amélioration qualitative des facteurs de production mais aussi des méthodes de production, de l'organisation du travail ou des marchés. [...]
[...] Par exemple : si la branche services comptables a besoin de de papier au titre de ses consommations intermédiaires, l'économie doit pouvoir l'approvisionner. Si une demande supplémentaire s'exerce auprès de cette branche, elle utilisera toujours de papier mais son besoin en papier sera plus grand. Du même coup, la branche papier devra produire plus et aura besoin de plus de consommations intermédiaires. L'analyse des coefficients techniques s'inscrit plutôt dans une approche méso-économique. Mais si, globalement, on étudie la production ou bien la consommation intermédiaire, et les relations qu'elles entretiennent, indépendamment de la branche, le raisonnement est plutôt macro-économique. [...]
[...] Ex : l'aide personnalisée à l'autonomie, destinée aux personnes âgées. On reste bien là dans le cadre analytique de la macro-économie, à un niveau géographique plus restreint. -on raisonne davantage à un niveau sectoriel et non de façon globale :On raisonne par exemple sur la politique à mener en faveur de l'enseignement supérieur ou de la formation professionnelle et non sur la politique éducative globale .On pourra par exemple réfléchir , aux questions d'indépendance alimentaire . On se situe alors à l'échelon national mais la restriction porte sur le champ d'étude : dispose-t-on en France des moyens pour assurer ou non notre indépendance alimentaire ? [...]
[...] L'exploitation peut se conduire à tous niveau, département, région, pays, ensemble de pays (U.E). Au plan économique, une région peut avoir intérêt à adopter une logique de filière ; ceci améliore l'efficacité économique de la région, lui assure une indépendance, par rapport aux autres régions, et lui assure une valeur ajoutée non négligeable. IV- Le tableau entrées-sorties : une vision macro-économique et méso- économique : A/quelques considérations générales : Le TES s'intéresse à la répartition des biens et des services par branche et par produit. [...]
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