I. LES PERSPECTIVES HISTORIQUES
Définition du travail : le travail c'est un fait humain à dimensions multiples.
« Travail » vient du mot latin tripalium qui signifie « instrument de torture ». Puis, évolution de l'idée du travail. Aux 17-18°siècles, le travail devient un remède à l'ennui. Le travail est une mesure de la valeur. La religion a influencé la conception du travail et cette conception varie en fonction des pays, des cultures,...
Travail a un cadre législatif qui permet une certaine sécurité.
On reconnaît deux grandes périodes : avant et après le 16°siècle.
A. Avant le 16° siècle
L'Antiquité accordait peu d'importance à l'économie.
1. Les sociétés primitives
On disait qu'elles étaient infériorisées, qu'elles vivaient selon des routines ce qui permettait de vivre dans une économie de subsistance. Ce sont des sociétés où l'on combat la rareté pour assurer sa survie. La survie est un objectif prioritaire qui prône sur tout. Ce sont des sociétés de clans qui obéissent à une solidarité. (cf. travaux de Durkheim).
On y retrouve beaucoup de soumission et des dépenses ostentatoires non productives.
Certaines analyses plus récentes relativisent sur le sujet :
Malinowski dans Les argonautes du Pacifique explique qu'il faut stopper les conclusions hâtives, les clichés. Il montre que les Hommes du paléolithique n'étaient pas des esclaves, car quand la nature était généreuse, ils organisaient des jeux. Ils avaient donc une vie humaine.
De plus, étant donnée la rareté des ressources, les Hommes limitaient leurs désirs, ce qui représente une certaine forme de sagesse.
2. La cité Grecque
Les Grecs ne valorisaient que le travail intellectuel. Le travail n'est pas un acte créateur : discrédit. Pour les Grecs, le travail est dévalorisant. D'ailleurs, les citoyens grecs ne travaillent pas, excepté les esclaves.
C'est un déshonneur d'être artisan car ce sont des exécutants. La réputation du marchand est encore pire car eux ne créent rien du tout et l'échange semble inutile. Les usuriers ont la pire réputation car ils font de l'argent sur l'argent.
Les agriculteurs quant à eux, échappent à la critique, car on parle d'hymne à l'amour de la terre soit à Dieu.
Les activités nobles sont la guerre et la politique. L'économie peut être un métier où on crée des inventions, mais elles sont peu nombreuses à cette époque étant donné que la main d'oeuvre est abondante (esclaves).
3. Le Moyen Age
Les arts majeurs de cette époque sont : la guerre, la politique et la religion.
L'art mineur, c'est l'économie.
Reprise des idées grecques à cette époque. En effet, les nobles ne travaillent pas, l'amour de la richesse est condamnable. Pour l'église catholique, vivre dans une belle maison, c'est mettre en avant la pauvreté. Les nobles doivent la charité et la richesse n'est pas une fin en soi.
L'économie est ostentatoire, il faut dépenser l'argent car l'épargne est un péché. Les calculs économiques sont prohibés.
Dénonciation du travail, de l'usure, des prêts à intérêts. Les commerçants n'ont pas les honneurs.
Les artisans, eux, ont réussi à s'élever à un niveau économique mais la recherche du profit est condamnée.
Les valeurs de l'époque sont : fraternité, idée qualitative (...)
[...] C4 : gens sans emploi et cherchent tout emploi C5 : gens qui travaillent et qui cherchent un autre travail Avant 95, le chiffre de l'ANPE contenait quasi tout et après distinction en catégories. Le critère qui a posé beaucoup de problème est le critère de disponibilité. Le critère qui délimite l'emploi s'est déplacé. Les gens qui ont une situation précaire qui ont exercé un petit travail de 78H ne font plus partis des chômeurs. On a intériorisé la précarité. [...]
[...] Ce Shunto a commencé dans les 50', négociation sur les salaires. A connu son apogée dans les 70', maintenant moins d'importance mais sert de référence. Section 2 : Rapports salariales et régulation d'ensemble ROBERT BOYER : CETTE THÉORIE DE LA RÉGULATION NOUS DONNE UNE GRILLE DE LECTURE. 73', FIN DES 30 GLORIEUSES ET BEAUCOUP DE THÉORIES POUR FAIRE FACE À LA CRISE (MAINTENANT PLUS VRAIMENT CRISE CAR TROP LONG). CROISSANCE MOLLE, COMMENT SORTIR DE CETTE SITUATION ? LA FLEXIBILITÉ DE R. [...]
[...] Facilité de licenciement. Modèle américain. Les pays européen essayent depuis une 20aines d'années : flexibilité. Cette flexibilité a des conséquences : société fragmentée dans le sens où il y a des mutations technologiques, selon le degré de flexibilité ça peut prendre plusieurs aspects. W et salaire sensibles à la conjoncture. Fr et Pays Bas forte flexibilité. L'incitation au W : Linbeck et Snower vont définir 2 types de sécurité d'emploi : sécurité micro et macro. Micro c'est la probabilité pour un salarié de garder son emploi (dépend des conditions qui prévalent au sein de l'E) et macro : de retrouver un emploi en k de perte de son emploi (dépend du ma du W de l'offre et de la demande). [...]
[...] Consensus dans le sens où il faut en même temps le plein emploi mais en même temps une politique qui ne sacrifie pas la compétitivité. Ils ont des politiques conjoncturelles restrictives : ne pas avoir une demande qui s'emballe, politique monétaire et budgétaires restrictives, politique de solidarité salariale, équité sociale, économique. Un secteur peut rentable sera obligé de maintenir des salaires comme les autres et une politique active du marché du travail c'est-à-dire que la politique conjoncturelle et la politique du marché du travail se renforcent. [...]
[...] Si politique de l'environnement, il faut faire une politique agricole. Interférences à l'intérieur du pays et entre les pays Les métamorphoses des politiques économiques Il y a eu une époque où l'on a beaucoup cru dans la planification et depuis les années 70 (courant libérale) on se rend compte que c'est l'idée de dérèglementation. Plusieurs phases : La planification : on la pensé cohérente, rationnelle, explicite. Elle va avoir différents visages selon les pays. Dans les pays communistes c'était doctrinale, le plan remplaçait le marché. [...]
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