La monnaie désigne tout moyen de paiement directement utilisable pour régler un achat ou une dette et acceptée par tous les membres d'une communauté.
On dit de la monnaie qu'elle est parfaitement liquide car elle permet de régler n'importe quoi, n'importe quand dans une zone d'échange.
On peut distinguer deux formes de monnaie :
- Monnaie matérielle : pièces et billets mis en circulation par la banque centrale et détenus par le secteur non bancaire (ménages, entreprises et Etat)
- Monnaie Scripturale : dépôts effectués par le secteur non bancaire sur des comptes à vue ouverts dans les banques commerciales
Le chèque, le virement et la carte bancaire ne sont pas, à proprement parler, de la monnaie car ils servent à faire circuler de la monnaie scripturale.
Les obligations ne sont pas non plus de la monnaie car elles sont peu liquides. Elles doivent donc être préalablement revendues pour régler une dette.
La monnaie désigne tout moyen de paiement directement utilisable pour régler un achat ou une dette et acceptée par tous les membres d'une communauté.
Autrement dit, les réserves de banques commerciales, par exemple les pièces et les billets détenus par ces banques ainsi que les dépôts qu'elles effectuent auprès de la banque centrale ne sont pas compris dans la monnaie car elles ne servent pas à régler des dettes.
[...] Il consiste pour le secteur bancaire à obtenir du secteur non bancaire une créance (crédit, devises, obligations) et à fournir en échange de cette créance des moyens de paiement au secteur non bancaire. La destruction de monnaie scripturale Le mécanisme précédent peut aussi jouer dans l'autre sens Cas : Le secteur non bancaire rembourse un crédit accordé par le secteur bancaire. Le ménage A rembourse le crédit de 100 que lui a octroyé la banque . Destruction monétaire de Cas : Le secteur non bancaire achète des devises au secteur bancaire. L'entreprise B achète pour 30 de devises à la banque . [...]
[...] Trois banques commerciales répondent en faisant les offres suivantes : Banque A : 100 millions d'euros Banque B : 60 millions d'euros Banque C : 40 millions d'euros Total offerts : 200 millions d'euros La Banque centrale décide d'accepter d'allouer 150 millions d'euros, soit 75% du montant total des offres. Elle servira donc chaque banque à raison de 75% de son offre. Banque A : 75 millions d'euros Banque B : 45 millions d'euros Banque C : 30 millions d'euros Total alloués : 150 millions d'euros ( C'est ce qu'on appelle une opération d'open market expansionniste : elle revient à fournir des réserves en plus aux banques commerciales pour les inciter à accorder des crédits en plus et donc à créer de la monnaie. [...]
[...] Mais des reventes vont * sur le prix de revente. ( Conséquences : chute du PB et des rendements des obligations revendues : devient > à iE ( Les émetteurs de nouvelles obligations sont obligés d'augmenter le taux d'intérêt de leurs obligations pour trouver des acheteurs et i va jusqu'à ce que i = iE' En réduisant l'offre de monnaie, la banque centrale ( le taux d'intérêt En augmentant l'offre de monnaie, la banque centrale ( le taux d'intérêt L'effet d'un accroissement de l'activité nationale La demande de monnaie peut varier en fonction du nombre de transactions qu'on pense devoir réaliser. [...]
[...] ( Mais il existe aussi des opérations d'open market restrictives : leur but est au contraire de reprendre des réserves aux banques commerciales pour les dissuader d'accorder des crédits en plus et d'éviter la de la monnaie. Dans ce cas, la banque centrale annonce aux banques commerciales qu'elle se propose de leur prêter temporairement des titres mais en échange de ces titres, elle va puiser dans leur réserve. Rem ( Dans l'exemple, la cession est temporaire mais il peut exister des opérations d'open market où la cession de titre est définitive ( ces taux sont fixés par la BCE. [...]
[...] Dans ces conditions, les spéculateurs vont estimer que le risque de moins value est faible. Et donc ils vont acheter des titres et ils vont moins consommer d'encaisses spéculatives ( À la limite, si le taux d'intérêt i dépasse un taux plafond (maximal), la totalité de l'encaisse spéculative sert à acheter des titres, et donc L2 = 0 car les taux d'intérêt sont très élevés, ce qui donne des cours très bas et le risque de faire une moins value est nul. [...]
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