Le point de départ se situe dans les années 1930, avec Frisch.
- La microéconomie part des agents élémentaires pour expliquer le comportement économique de l'ensemble, sur les marchés. Il s'agit donc d'un processus de reconstruction par l'agrégation des comportements individuels.
- La macroéconomie au contraire, par de l'ensemble du marché pour expliquer les actions des agents élémentaires. C'est un processus de décomposition fonctionnelle, qui s'intéresse aux circuits de l'ensemble, qui représente une contrainte supérieure aux individus. (...)
[...] Les revenus de la production seront distribués en fonction de l'équilibre du marché monétaire. Enfin, l'épargne et l'investissement seront partagés sur le marché des fonds prêtables. Ce n'est qu'à la fin du circuit qu'on en déduit le niveau de consommation. Les néo-keynésiens défendent quant à eux l'idée d'une préférence pour la liquidité. Ainsi, les marchés des biens de consommation et de la monnaie sont définis conjointement et a priori. L'équilibre sur le marché du travail n'est qu'un résultat des équilibres sur les autres marchés. [...]
[...] Le niveau général prix multiplié par le niveau de production (ou de transaction) représente la demande de monnaie. Ainsi, si l'offre crée sa propre demande, nous obtenons l'équation : v*M = P*Y Une augmentation de la masse monétaire conduit alors à une hausse du niveau général des prix Le partage épargne / consommation Pour les néoclassiques, la consommation est un résidu. Il faut donc chercher à comprendre comment se fixe le niveau d'épargne sur le marché des fonds prêtables. L'épargne correspond à un choix inter temporel. [...]
[...] Analyse macroéconomique du chômage, avec P (prix) exogène 1. Modèle IS-LM (Hicks, Hansen, Samuelson) Hypothèses : Le marché du travail est contraint, son équilibre est la résultante des activités sur les autres marchés. Refus de la dichotomie entre le réel et le monétaire, car il y a des interactions entre les deux. Il existe un comportement de préférence pour la liquidité (encaisse de spéculation). Les agents effectuent un arbitrage entre les actifs monétaires et les actifs financiers. Ils n'intègrent pas la notion d'incertitude Le marché de la liquidité (actifs monétaires et financiers, qui correspond au marché monétaire et au marché des fonds prêtables du modèle précédent) est moteur. [...]
[...] A l'équilibre, il peut alors y avoir du chômage. C'est le taux de chômage naturel ou taux de chômage d'équilibre, définit par Friedman De l'équilibre du producteur à la fonction d'offre globale Le modèle néo-classique utilise un processus d'agrégation pour passer de l'équilibre du producteur à la courbe d'offre globale. Les entreprises produisent à condition que le coût marginal soit inférieur ou égal au prix de vente. Elles dégagent alors du profit, qui se calcule comme suit : Profit = quantité * prix coûts en fonction de la quantité produite Sur un marché donné, tant qu'il est possible de créer du profit, de nouveaux producteurs apparaissent. [...]
[...] Selon ces théoriciens, les entreprises embauchent tant que la productivité marginale du travail est supérieure ou égale au salaire. Il existe ainsi selon eux un niveau de salaire pour lequel le taux de chômage est nul. Si le chômage existe de manière durable, c'est à cause des rigidités institutionnelles (définies en dehors du marché). Mais, si on supprime l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite, alors il peut exister des rigidités endogènes (présentes dans le fonctionnement même du marché) et notamment comportementales En information imparfaite Les agents (employeurs et salariés) réagissent alors comme dans la théorie des jeux. [...]
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