Les origines de la macroéconomie remontent à la Physiocratie, une école de pensée économique et politique née en France vers 1750, qui a connu son apogée au cours de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
- François Quesnay devient le chef de file de cette école après la publication de son oeuvre principale, le Tableau économique en 1758, où il représente la circulation des richesses dans l'économie.
- En opposition aux idées mercantilistes qui prévalaient à l'époque, les physiocrates considèrent que la richesse d'un pays consiste en la richesse de tous ses habitants et non seulement celle de l'Etat.
- Pour les physiocrates, la seule activité réellement productive est l'agriculture car la terre fait apparaître un produit net ou surplus.
- L'industrie et le commerce sont considérés comme des activités stériles car elles se contentent de transformer les matières premières produites par l'agriculture (...)
[...] o La macroéconomie, qui étudie les phénomènes concernant l'économie dans son ensemble à travers les relations existant entre les grands agrégats économiques : le revenu, l'investissement, la consommation, le taux de chômage, l'inflation . On s'intéresse à des globalités. La macroéconomie s'intéresse au résultat global des interactions microéconomiques. Les origines de la macroéconomie Les origines de la macroéconomie remontent à la Physiocratie, une école de pensée économique et politique née en France vers 1750, qui a connu son apogée au cours de la seconde moitié du XVIII ème siècle. [...]
[...] o Quelle politique économique permettrait de lutter efficacement contre le chômage ? Le circuit économie Une économie fermée sans Etat : Supposons une économie fermée (sans relation avec le reste du monde) composée uniquement de ménages et d'entreprise Les entreprises produisent et vendent les B et S que consomment les ménages Les ménages vendent leur force de travail aux entreprises et perçoivent en contrepartie un revenu Une partie des revenus des ménages est consommée, l'autre est épargnée. Définition : l'épargne est la part des revenus non consommés par les ménages L'épargne des ménages est placée sur les marchés financiers et sert à financer une partie des dépenses de l'investissement des entreprises ( l'autre partie est l'autofinancée) Définition : les dépenses d'investissement sont constituées de biens achetés par les entreprises pour être utilisées pendant plus d'un an dans le processus de production de B et S (ex : ordinateur, bâtiments ) L'épargne des ménages est rémunérée par le versement par les entreprises de dividendes (actions), coupons (obligations), ou d'intérêt (emprunts non obligatoires) Notons : o Revenu des ménages = Salaires + Revenus financiers o Consommation des ménages o L'épargne des ménages o Dépenses d'investissement des entreprises D'après le diagramme du circuit, nous pouvons écrire les identités suivantes : o Le revenu des ménages est soit consommé, soit épargné. [...]
[...] Ce dernier détermine à son tour, pour une offre de monnaie donnée, le niveau général des prix. L'analyse est dichotomique : l'équilibre qui s'établit sur le marché de la monnaie est sans conséquence sur le reste du système. La monnaie est neutre car une variation de l'offre de monnaie n'influence que le niveau général des prix. Chapitre 3 : Le modèle Keynésien Les spécificités de l'analyse keynésienne La rupture avec l'analyse Classique John Maynard Keynes publie son œuvre principale, la théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie en 1936, au lendemain d'une crise (crise de 1929) qui se caractérise par une surproduction très importante et un chômage de masse. [...]
[...] Un accroissement du produit global permet d'augmenter le revenu moyen des ménages. o De quoi dépend le niveau de produit global ? o Pourquoi a-t-il tendance à s'accroitre dans le temps dans les pays industrialisés ? o Comment expliquer (et si possible éviter) les crises économiques (les récessions) ? 30 glorieuses : + / 1974-1975 = récession / 92/93= guerre d'Irak + crise Eco 20 dernières années : croissance 2%. En 57 ans la richesse produite chaque année a été multiplié par 8. [...]
[...] L'analyse n'est plus dichotomique : Les prix ne sont plus considérés comme parfaitement flexibles. La monnaie n'est donc pas neutre puisqu'une variation de l'offre de monnaie influence la demande effective et donc le niveau du produit et de l'emploi. La consommation Contrairement à l'analyse Classique, Keynes ne cherchait pas à fonder micro économiquement les choix de consommation et d'épargne. Ces grandeurs sont directement appréhendées au niveau agrégé comme des résultats de lois comportementales. Keynes caractérise la fonction de consommation en s'appuyant sur ce qu'il appelle une loi psychologique fondamentale "La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité, à la fois a priori en raison de notre connaissance de la nature humaine et a posteriori en raison des renseignements détaillés de l'expérience, c'est qu'en moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que le revenu croît, mais non d'un quantité aussi grande que l'accroissement du revenu". [...]
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