Elle se présente comme un ensemble de mécanismes et de prévoyance collective destiné à couvrir les charges qui résultent de l'apparition ou de l'existence de certains risques, éventualité ou besoin. Pour qu'une opération fasse partie de du champ de la PS (politique sociale), il doit y avoir plusieurs critères :
La couverture ne doit pas donner lieu à une contrepartie équivalente et simultanée de la part du bénéficiaire.
La couverture doit être conditionnée par la réalisation de certains risques de nature à portée atteinte au niveau de vie.
La couverture doit résulter d'un système de prévoyance collectif.
Quatre risques :
Santé (maladie, invalidité, accidents du travail et maladie professionnelle)
Vieillesse retraite (retraites, pension, allocations supplémentaires)
Famille (maternité, allocations familiales)
Risque chômage ou emploi (allocations chômage, indemnités formation, prestation de solidarité).
La PS apporte une réponse aux aléas de l'existence. Elle assure un revenu à ceux qui ne peuvent directement l'obtenir par le travail. Mais ces effets ne se limitent pas aux seuls individus, il concerne l'ensemble de la sphère économique. Elle participe à la régulation du système macroéconomique (Schéma 1).
La PS repose sur l'articulation de 3 circuits :
Le circuit de l'assurance sociale (régime obligatoire et non obligatoire) : versement contributif selon le principe de la contrepartie directe.
Le circuit de l'aide sociale : accordé aux nécessiteux qui font face à un risque légalement défini. Il verse des prestations non contributives et dont le montant est défini par la loi.
Le circuit de l'action sociale : se différencie de l'aide sociale, car il correspond à une aide facultative dont le montant est déterminé par chaque institution.
[...] - Le taux de redistribution sociale : PS/PIB - Le taux de socialisation des revenus : PS/RD Brut - Taux de pression sociale : Prélèvements contributifs et fiscaux finançant le PS/PIB Section 2 : Crise de financement et crise de légitimité (Redistribution, Santé et Retraites) Depuis les années 40, les prestations sociales ont permis aux individus de faire face aux aléas sociaux et de garantir une consommation indépendante des fluctuations conjoncturelles et pourtant la PS se fait plus insistant et ce notamment depuis la crise de 70, les préoccupations comptables ont gagné du terrain et on parle désormais de déficit et moins des progrès que ces systèmes ont pu accomplir L'âge d'or des systèmes de PS Les systèmes de PS se sont développés dans un contexte favorable aux théories keynésiennes. La PS est conçu comme un instrument tourné vers la résorption du chômage. Les prestations sociales cherchent à remédier à l'absence de revenu d'emploi. [...]
[...] Dans le domaine de la santé, beaucoup de prestations versées sont liées aux revenus des bénéficiaires. C'est la redistribution des revenus du travail qui pose problème. Comment peut-on rendre compte de l'ampleur de la redistribution ? Un premier indicateur souvent utilisés, c'est la somme de tous les prélèvements exprimés en % du PIB. Cette indicateur ne nous renseigne pas sur la façon dont le prélèvement est les transferts sont répartis. Deux indicateurs : - Le taux moyen effectif de prélèvement et de transfert (TMEPT) : donne une idée de l'ampleur de la redistribution. [...]
[...] Or, la PS n'est pas un instrument comme les autres. Elle est peu sensible face à la conjoncture. Pendant les périodes de récession, les gouvernements disposent de moins de recettes fiscales en revanche les prestations sociales sont protégées. Elles maintiennent le niveau de la demande, elles participent à la régulation conjoncturelle sans que l'intervention discrétionnaire des pouvoirs publics soit nécessaire. Pour que cet effet de stabilisation soit efficace, il faut qu'il y soit alternance de déficit et d'excédent. Sans cela, le déficit s'accumule et cela a pour conséquence un endettement structurel La crise de financement ou les difficultés financières de la PS Déficit de PS : découle de l'effet de ciseau entre les recettes et les dépenses. [...]
[...] IN = M0 Tw = 0 donc WS = M0 / T En comparant l'impôt négatif à l'allocation différentielle, il est possible de montrer que l'allocation différentielle est fortement désincitative pour les personnes n'ayant pas de perspective de gain supérieur à M0. En revanche, l'impôt négatif l'est moins. Pour les personnes susceptibles de gagner plus que M0, l'impôt négatif est moins défavorable que l'allocation différentielle au passage du chômage à un emploi à temps plein. Cependant, l'impôt négatif peut être défavorable au nombre d'heures travaillé au-delà de M0. Enfin, pour ceux dont les perspectives de gains sont supérieures à WS, les deux dispositifs sont équivalents. [...]
[...] Afin de montrer, l'impact de la PS sur la conjoncture d'un point de vue keynésien. On inséré ces équations dans le modèle keynésien simple. Dans sa version de base, le modèle est caractérisé par l'ensemble des relations suivantes. C+I cYdis + Co avec o [...]
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