Le premier ministre français François Fillon, déclarait en 2007 être « à la tête d'un Etat en situation de faillite ». Cette position alarmiste révèle notamment l'inquiétude latente relative à la dette publique.
Cette dette publique, qui représente l'ensemble des emprunts contractés par l'Etat pour financer les déficits budgétaires, équivalente à 59% du PIB en 2002 devrait atteindre, selon les prévisions de l'INSEE, 84% de sa richesse nationale en 2010. Une telle croissance explique les inquiétudes formées à l'égard de l'endettement public, qui représenterait un fardeau pesant sur les générations futures (...)
[...] La dette peut permettre d'accroître la rentabilité des fonds propres avec l'effet de levier : les taux d'intérêt sur les emprunts sont toujours moins élevés que la rentabilité attendue par les actionnaires sur des fonds propres. L'endettement des ménages, stimulant de leur consommation. Même si structurellement les ménages dégagent une capacité de financement, leur permettant en principe de fournir des fonds aux autres agents économiques, il faut prendre en compte leur endettement propre, qui n'est pas sans effet sur l'activité économique. Endettement des ménages dans les grands pays développés : augmentation générale. B. La dette publique, corollaire du soutien à l'économie 1. [...]
[...] La dette est-elle une richesse ? Le premier ministre français François Fillon, déclarait en 2007 être à la tête d'un Etat en situation de faillite Cette position alarmiste révèle notamment l'inquiétude latente relative à la dette publique. Cette dette publique, qui représente l'ensemble des emprunts contractés par l'Etat pour financer les déficits budgétaires, équivalente à 59% du PIB en 2002 devrait atteindre, selon les prévisions de l'INSEE de sa richesse nationale en 2010. Une telle croissance explique les inquiétudes formées à l'égard de l'endettement public, qui représenterait un fardeau pesant sur les générations futures. [...]
[...] La dette ne concerne cependant pas uniquement l'Etat mais également les autres agents économiques, dont les ménages et les entreprises. Leur endettement n'est en effet pas sans conséquence sur l'activité économique et constitue la cible essentielle des politiques monétaires. C'est ainsi que la consommation des ménages américains et une partie de l'activité a été stimulée par la facilité du crédit, entraînant un taux d'endettement supérieur à leur revenu disponible, ce qui explique les répercussions profondes qu'a eu la crise financière en 2008. [...]
[...] Dès lors, il convient de se demander dans quelle mesure la dette des agents économiques constitue un facteur de la richesse nationale. L'endettement a des conséquences éminemment variables selon les circonstances et recouvre une multitude de réalités, si bien que l'on peut voir qu'il s'agit d'un facteur de richesse nationale qui comporte néanmoins des risques (II). La dette, fondement de la richesse nationale Structurellement, les ménages disposent d'une capacité de financement alors que l'Etat et les firmes ont un besoin de financement. [...]
[...] Le poids de la dette 1. Le poids de la dette Une dette auto-entretenue Effet boule de neige dû à la persistance de déficits budgétaires : l'Etat emprunte à une année et pour payer les intérêts il lui faut dégager des excédents primaires, sans quoi il lui faut de nouveau emprunter pour payer ces intérêts de la dette. Processus cumulatif. Problème de la soutenabilité de la dette publique : Si le marché des capitaux estime que la dette de l'Etat devient insoutenable, le marché va exiger une rémunération, des intérêts plus élevés : les taux d'intérêt vont remonter et la charge de la dette va s'accroître. [...]
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