Les justifications de l'action publiques dans les théories économiques. Exposé économie niveau Prep'ENA IEP. 30 pages
L'action publique en matière économique doit-elle se justifier, c'est-à-dire prouver non seulement son efficience mais sa légitimité même ?
I. LE KEYNESIANISME : « L'ÂGE D'OR » DE LA FIGURE DE L'ETAT INTERVENTIONNISTE
II. APRES LE CHOC PETROLIER, UN SEUL MODELE ECONOMIQUE ? LE LIBERALISME ?, MAIS UNE DIVERSITE DE MODALITES POUR L'ACTION PUBLIQUE
III. LA CRISE 2007-2008 : NOUVELLES JUSTIFICATIONS POUR L'ACTION PUBLIQUE ?
[...] Par exemple, le Plan Mauroy a généré des conséquences lourdes pour l'économie française : le coût du travail a été largement augmenté, contribuant à une baisse de la compétitivité des entreprises françaises dans une économie en voie de globalisation, et à une large augmentation du déficit public. Le soutien à l'activité économique s'est révélé limité, dans la mesure où cela ne s'est pas traduit par des créations d'emplois systématiques. Avec l'internationalisation des économies, les politiques keynésiennes ne sont plus performantes pour résoudre les difficultés. Discrédité, le keynésianisme est remplacé par un nouveau paradigme libéral qui envisage différemment la justification de l'action publique. * * * II. [...]
[...] L'Etat peut aussi augmenter ses propres investissements et donc ses dépenses, sans augmenter ses recettes, l'imposition notamment, afin de ne pas nuire aux autres agents économiques. L'Etat peut également favoriser la demande de consommation en créant des emplois publics et en augmentant les salaires et la redistribution des revenus par voie réglementaire. Keynes croit donc que l'Etat doit intervenir pour assurer la pérennité du système capitaliste en corrigeant la répartition primaire des revenus (redistribution des richesses aux agents économiques ayant contribué à leur création) ; en période de crise et de sous-emploi, l'Etat contribue à la baisse des taux d'intérêt et accepte le déficit budgétaire. [...]
[...] Ce livre consacré au 100 premiers jours du New Deal est peut- être un indice sur le programme économique du nouveau président. Barack Obama, qui prendra ses fonctions le 20 Janvier 2009, envisage un vaste plan de relance économique qui est chiffré à 700 milliards de dollars sur deux ans. Celui-ci a affiché sa volonté de mettre au point un plan de relance à même de créer 2,5 millions de nouveaux emplois sur cette même période. Une politique de grands travaux a notamment été évoquée comprenant la reconstruction des routes et des ponts, en modernisant les écoles, et en encourageant l'éolien, le solaire et les automobiles économes en carburant. [...]
[...] Plans de relances Un deuxième temps de l'intervention des acteurs publics dans l'économie en crise, après le plan de sauvetage du système bancaire consiste à relancer l'économie à travers les différents plans de relance annoncés. Plan de relance américain. Un premier plan de relance avait déjà été adopté en février 2008 par le président George W. Bush. Cette relance d'un montant de 168 milliards de dollars sur deux ans devait éviter la chute de l'économie américaine vers la récession. Ce plan était destiné à stimuler la consommation des ménages et l'investissement des entreprises. [...]
[...] Ed de Boeck Les cahiers français Découverte de l'économie : Concepts, mécanismes et théories économiques, n°345, juillet-août 2008 Questions et débats contemporains, n°347, novembre-décembre 2008 http://europa.eu/scadplus/leg/fr, voir les rubriques consacrées à : - pacte de stabilité et coordination des politiques économiques ; - historique de l'UEM ; - convergence progressive des politiques et des performances économiques. R.A. MUSGRAVE, The theory of public finance G. AKERLOF, The market for in Quarterly journal of economics R. COASE, The problem of a social cost, in Journal of law and economics J. [...]
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