Investissement, capital et équilibre économique

Thèmes abordés

Banque, Sciences économiques, financement, investissement, équilibre économique, théorie keynésienne, John Meynard Keynes, théorie économique, économie, taux d'intérêt, capital, capitalisme, actif réel, actif financier, actif monétaire, formation brute de capital, actif matériel, actif immatériel, mesure, théorème de Modigliani-Miller, accélérateur financier, effet de massue, effet de levier, effet multiplicateur

Résumé du document

Investissement et capital sont au coeur des théories économiques. Mais il y a plusieurs problèmes :
- Le premier problème est la définition : Les définitions de ces termes sont discutées. Il faut avoir en tête la différence entre capital et investissement. Mais de quel capital parle-t-on et à quel type d'investissement s'intéresse-t-on ?
- Le second problème est le problème de mesure. Comment estime-t-on la valeur du capital ? Il faut pour cela tenir compte de la qualité du capital, ce qui est très difficile.
- Le troisième et dernier problème est qu'il n'y a pas une, mais des théories explicatives de l'investissement (multiplicité des investissements) ; il n'y a donc pas de théorie unifiée de l'investissement.

Extraits

[...] Confusion entre quantité et qualité : ce n'est pas parce qu'on augmente le nombre d'années d'études est moins importants que le niveau de formation obtenu. Ajd, on préfère mesure directement les compétences tests PISA (complétée depuis 2008 par les enquêtes PIAAC c.-à-d. pareil que PISA, mais pour les adultes). Raison de l'absence de résultats avec pourtant des dépenses a beaucoup intéressé Ester Duflo dans Le développement humain : dans des pays en développement ayant dépensé beaucoup dans l'éducation, on constate que les élèves sont absents (Inde, Kenya ; taux d'absentéisme de 25- ; les élèves ne vont à l'école que les 2/3 du temps) + parfois absentéisme des professeurs (Inde : absentéisme moyen des professeurs est de 25 + inadéquation des programmes et/ou des méthodes d'enseignements (Kenya : les programmes et méthodes hérités de la période coloniale, c.-à-d. [...]

[...] On abandonne la vision enchantée de la nature pour une vision anthropocentrique, l'homme devenant la mesure de toute chose. Bacon, La Nouvelle Atlantide (1627) : « la Nature est une femme publique, nous devons la mater, pénétrer ses secrets et l'enchainer selon nos désirs » On peut donc désormais penser la Nature comme capital Tout dans la nature ne peut pas être considéré comme capital. Ce qui est capital naturel est ce qu'on peut utiliser et ce qui peut nous rendre service. [...]

[...] On fait l'hypothèse que le capital est toujours utilisé à son maximal. Dans la vraie vie, les entreprises peuvent produire plus sans accroitre leur capital en France, les entreprises n'utilisent en moyenne que de leur capital productif (chute à en 2008 - 2011). En termes de portée empirique, le modèle fonctionne bien sur les longues périodes, mais pas du tout à court terme Le rôle du taux d'intérêt Taux d'intérêt en tant qu'il intervient dans la valeur actualisée nette. Situation où une entreprise hésite entre plusieurs projets d'investissement pour chaque projet, l'entreprise calcule qu'elle est le bénéfice/gain, la durée de vie du projet c.-à-d. [...]

[...] Les auteurs englobent des choses très différentes en parlant de capital social : il peut être parfois utilisé pour désigner la confiance, synonyme d'accès à l'information. Comment mesurer le capital social ? En regardant la densité du réseau social, nombre d'associations auxquelles on est inscrit, nombre d'interactions dans la journée . ? Est-ce que parler de capital social ce n'est pas redécouvrir l'eau tiède en plaquant sur les phénomènes qu'on peut analyser avec des notions déjà existantes : notion d'externalités ; qui permettent de compléter les modèles économiques existants. [...]

[...] La demande globale : DG = consommation des ménages + investissement des entreprises + dépenses publiques + exportations nettes c.-à-d. ce qu'on exporte moins ce qu'on importe - M). D'où DG = C + I + G + - A CT, DG détermine Y (production) DG = Y ; et on y parvient facilement. Simplifions : DG = C + I (plus d'État). Il faut faire l'hypothèse sur la consommation des ménages, mais Keynes considère que C = aY + CO (c.-à-d. [...]