On distingue deux approches principales en microéconomie, qui se différencient aussi bien par leur point de vue que par leurs centres d'intérêt. L'analyse microéconomique est une approche individualisée fondée sur l'analyse du comportement des unités de décisions économiques que sont les consommateurs et les producteurs (analyse des comportements individuels et de leurs interactions). L'analyse microéconomique est essentiellement issue des travaux des néoclassiques (marginalistes).
La macroéconomie, a contrario, s'intéresse à l'interaction entre des variables économiques agrégées au niveau de l'économie nationale (PIB, chômage, indice des prix, etc.). La macroéconomie essaie de résorber le chômage ou encore l'inflation. Ces deux approches sont complémentaires et elles peuvent être très impliquées.
On pose comme hypothèse principale le principe de rationalité : les agents économiques sont supposés être caractérisés par des préférences, qu'on peut assimiler à des objectifs. Il faut respecter des contraintes qui limitent les choix possibles. Le consommateur essaie de tirer le meilleur parti possible de son revenu en adoptant un comportement de dépenses qui reflète ses goûts, et cela, compte tenu des prix des biens dont il peut envisager l'acquisition.
Une entreprise ou un producteur détermine son programme de production, ses décisions d'embaucher, ses choix en matière d'investissements, de politique de prix, afin de réaliser les profits les plus élevés, mais en tenant compte de la demande, mais aussi des prix auxquels le producteur va acheter les ressources nécessaires à son fonctionnement. Le producteur peut être suivi du secteur public. Elle fixe ses tarifs et définit une politique d'investissements, en respectant certains principes d'intérêt général. Le principe de rationalité économique suppose que chaque agent a des objectifs bien déterminés. La microéconomie prend ces principes comme point de départ. Elle ne s'interroge donc pas sur ce qui a déterminé ses objectifs.
On détermine comment les individus et les organisations agissent pour atteindre ces objectifs (pratiques illégales : persuasion, contrainte...). La confrontation des offres et des demandes pour un certain type de bien ou service conduit à la détermination d'un prix.
[...] - Inversement, si la production est multipliée par un coefficient plus élevé, alors les rendements d'échelle croissants. Ce concept de rendements d'échelle mesure en quelque sorte l'évolution de la productivité globale des facteurs lorsque les capacités de production se développent à long terme. [...]
[...] On peut émettre des hypothèses sur l'évolution des rendements à technologie constante et coûts des facteurs constants. Les rendements ne dépendent que de la rationalité de l'entrepreneur. Le concept de rendements d'échelle indique comment la production évolue en longue période quand on augmente la quantité des deux facteurs dans les mêmes proportions. Trois possibilités pour le producteur rationnel : - Si la production se trouve multipliée par le même coefficient, alors les rendements d'échelle seront appelés rendements d'échelle constants. - Si la production est multipliée par un coefficient plus faible, alors les rendements d'échelle sont décroissants. [...]
[...] Celui-ci sera pris en compte en macroéconomie. Ça veut dire que, dans l'analyse microéconomique de base, on parle en fait d'une offre conditionnelle, qui désigne la quantité optimale que le producteur souhaiterait offrir à un certain prix et dans le cas où il y aurait une demande suffisante pour absorber cette quantité Les facteurs déterminant l'offre L'offre optimale est celle qui maximise le profit. Or, ce profit, c'est la différence entre les recettes et les coûts. Cette offre dépend donc des prix de vente, qui déterminent les recettes et les coûts La relation offre - prix de vente Les recettes dépendent du prix de vente du bien offert. [...]
[...] Ce sont des biens normaux : leur consommation augmente lorsqu'il y a accroissement du revenu. Autres biens, pour lesquels la consommation diminue lorsque le revenu augmente. Ce sont des biens inférieurs. Ils sont de qualité faible. Lorsque les revenus augmentent, on les substitue par des biens de qualité plus élevée. La différence entre bien normal et bien inférieur est propre à chaque consommateur, parce qu'elle dépend de ses préférences. Les producteurs modifient leur offre et la diversifient de manière à éviter de produire des biens moins demandés en raison de l'élévation du niveau de vie Demande de bien et accroissement du prix. [...]
[...] C'est ce qui permet de définir la valeur d'usage du bien. Le consommateur est capable de classer les biens : il a une capacité d'évaluation et de comparaison. Il est aussi cohérent dans ses choix : réflexivité. Si le consommateur préfère E1 à E2 et E2 à E3 (paniers de biens), alors E1 sera préféré à E3 : c'est la transitivité. Le consommateur n'est jamais rassasié (ou saturé) par la consommation d'un panier de biens. Ce qui veut dire que notre consommateur préfère toujours détenir des quantités plus grandes d'un même bien, même si à la marge, la satisfaction liée à la consommation d'une unité supplémentaire du bien diminue. [...]
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