Intégration économique européenne, Bela Balassa, Union douanière européenne, marché unique, budget européen, intégration monétaire
Le schéma de Bela Balassa (en 1961)
Il distingue 4 étapes principales:
a. Zone de libre-échange.
b. Union douanière.
c. Marché commun.
d. Union économique et monétaire.
Dans les années 60, on pensait que c'était des étapes que l'on devait franchir l'une après l'autre (processus d'intégration). Les étapes a et b sont relatives au commerce international alors que c s'élargit à d'autres éléments, l'étape d incluant les autres étapes et la monnaie.
Zone de libre-échange : pays entre lesquels sont abolies toutes les barrières aux échanges (taxes, quotas = outils de protectionnisme) de marchandises et de certains services non financiers originaires de la zone, mais qui gardent chacun leur politique commercial vis-à-vis du reste du monde (le tarif douanier sera toujours valable pour l'importation des voitures américaines). Le pays A à 5 % de taxe et le pays B 10 %. Les US vont exporter leurs voitures vers A pour les distribuer (sans taxes) dans la zone (A, B, C) . Cependant il y a des règles, les produits doivent être originaires de la zone de libre-échange. Il faut donc se poser la question de savoir quand un produit est vraiment origine (pneu monter seulement en A etc.), du coup on peut estimer qu'il faut que le pays A rajoute 40 % de la Valeur ajoutée de produit, 50 %...
Si la zone de libre-échange veut se mettre en repli du reste du monde, elle va élevé le % de la valeur ajoutée nécessaire, sinon le % sera faible si la zone décide de se tourner vers le reste du monde.
[...] Une interprétation : les critères de convergence pour l'accession à l'UME Pour adhérer à la zone euro, les pays ont dû satisfaire à des critères de convergence. Les autres États membres de l'UE souhaitant adopter l'euro devront remplir préalablement les mêmes exigences. Un critère institutionnel : l'indépendance de la banque centrale de chaque État membre par rapport aux autorités budgétaires (gouvernement du pays). La Banque Centrale ne peut plus être contraint de financer le déficit budgétaire. (critère d'indépendance caractéristique à l'Allemagne avant intégration, comme de nombreux autres critères) 4 critères de convergence économique : degré élevé de stabilité des prix: moyenne des 3 plus bas taux d'inflations des pays de la zone euro + 1,5 points = critère soutenabilité des finances publiques : mesurait par le ratio déficit public/RNB [...]
[...] L'union douanière s'est progressivement élargie 27) , plus il y a de pays dans une union moins les effets de détournement se manifestent. L'union européenne a un droit de douane moyen de ce n'est pas une forteresse commerciale . L'Europe est la première puissance commerciale mondiale (hors commerce intra-européen) en exportations de marchandises, mais la seconde en importations. Elle est le premier exportateur mondial de services. Toutefois, l'Union européenne est relativement moins ouverte que certains des pays qui la composent pris isolement. + M ) / PIB = taux d'ouverture. [...]
[...] la nécessité d'une solidarité financière européenne (qui pour l'instant fait défaut). La zone euro n'est pas une zone monétaire optimale En cas de choc asymétrique, il n'y a plus de recours possible au taux de change, mais il n'y a pas d'autres mécanismes d'ajustement alors que les pays sont très hétérogènes ; surtout pas de véritable coordination des politiques budgétaires nationales ou une politique budgétaire européenne. une question centrale : la gouvernance économique avec, entre autres objectifs : la gestion des crises : mécanismes & fond européen de stabilité financière milliards 500 milliards 1000 milliards. [...]
[...] La formulation du Traité de Maastricht est un compromis entre deux conceptions la première affirme la primauté des gouvernements, mas alors qui dans la zone euro ? La seconde conception insiste sur la responsabilité du pouvoir monétaire. (car taux directeurs taux de change) Dans les faits ? Théoriquement, le conseil de l'euro est la réunion des ministres des finances des pays-membres de la zone euro. Pour les premiers, cela aurait du être le conseil de l'euro qui devait être responsable du taux change. [...]
[...] Un objectif pour la BCE : la stabilité des prix à moyen terme Argument théorique : pas d'arbitrage inflation/chômage (remise en cause de la courbe de Phillips + inefficacité des politiques discrétionnaires il faut asseoir la politique économique (monétaire) sur des règles de droit et de comportement effet de réputation Courbe de Phillips : Inflation Chômage Droite de Friedman Cependant un certain nombre d'économiste, nous dit que les politiques discrétionnaires sont inefficace. Il y a du chômage par manque de flexibilité. Il n'existe pas d'arbitrage entre inflation et chômage. Baisser les taux d'intérêts pour relancer la croissance ne sert à rien, cela a comme conséquence unique la montée de l'inflation. [...]
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